2. Sur la route : des caractères proches et sans fantaisie
Lorsque l’on opte pour un petit SUV hybride, les performances ne font assurément pas partie des principaux critères de choix. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il faut se résoudre à prendre le volant d’une voiture anémique et/ou peu agréable à conduire. Voilà d’ailleurs une équation que nos deux protagonistes résolvent avec un certain talent. À ce niveau de gamme, arborer plus de 140 ch correspond, en effet, déjà à une puissance coquette. Toutefois, si la cavalerie est bien au rendez-vous dans les deux cas, c’est moins le cas du couple. Ainsi, le Kona ne dispose que d’un maximum de 265 Nm tandis que Renault va même jusqu’à cacher cette valeur cumulée. Toutefois, un peu plus léger et, surtout, doté d’une transmission aux rapports plus courts, le français s’avère un peu plus nerveux, lors des accélérations et des reprises, que son rival. Avec quasiment 1,5 tonne à vide dans les deux cas, il est toutefois illusoire autre chose que des performances dignes d’un "bon père de famille.’’
Pour sa première motorisation full hybrid, Renault a fait le choix d’une transmission très originale : une boîte à crabots. Une solution qui n’a toutefois pas que des avantages. Ainsi, dans certaines conditions de roulage, notamment à très basse vitesse en ville, elle ne se prive pas de délivrer quelques à-coups. En faisant le choix d’une valeur sûre, une boîte robotisée à double embrayage, le Kona s’avère d’une conduite plus naturelle, notamment pour le non-initié. C’est donc lui qui rappellera le plus les sensations de conduite connues au volant d’un véhicule thermique.
Renvoyés dos à dos en matière de prestations mécaniques, ces deux SUV le sont également lorsque l’on évoque le confort. À l’espace habitable plus généreux et au silence de fonctionnement plus poussé du Hyundai, le Renault rétorque avec un amortissement plus tolérant, y compris sur les versions, comme c’était le cas de celle de notre essai, équipées de jantes de grand diamètre. La quiétude à bord du français profite également largement de l’absence des alertes sonores qui émaillent la conduite du Kona et qui, rapidement, deviennent insupportables. Heureusement, celles-ci peuvent toutes, au prix, toutefois, de manipulations fastidieuses à renouveler à chaque redémarrage, se déconnecter.
Mais la meilleure précision de la direction et du train avant, ainsi que la position de conduite plus "naturelle", du Hyundai lui apportent un soupçon – utiliser le terme "impression" serait d’ailleurs sans doute plus juste — de dynamisme fort bienvenu. Les chiffres viennent pourtant démentir cela puisque le 0 à 100 km/h réclame 11,2 s avec un Kona chaussé en 18", contre "seulement" 10,6 s pour le Captur.
Sur la route | Hyundai Kona Hybrid Creative | Renault Captur E-Tech Techno |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 14,9 /20 | 15,1 /20 |
Sécurité | Hyundai Kona Hybrid Creative | Renault Captur E-Tech Techno |
---|---|---|
Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14,4 /20 | 14,4 /20 |
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