2. Sur la route : dynamisme ou confort, il faudra choisir

C’est finalement sur la route que les chemins des Mercedes CLA et BMW Série 2 Gran Coupé se séparent. Passons rapidement sur les fiches techniques, performances pures et consommations (suffisantes mais sans éclat) de ces versions. La Mercedes dispose certes d’un cylindre en plus, mais d’une cylindrée… moindre. BMW annonce des accélérations un poil plus nerveuses, rapidement rattrapées par les reprises du CLA.

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 À l’usage, la différence d’architecture s’entend davantage qu’elle ne se ressent, avec une Mercedes au timbre moins rauque. La rondeur supérieure attendue par son quatre-cylindres est en revanche dégradée par la transmission automatique (double embrayage, sept rapports), plus hésitante et parfois percutante en ville. À ce petit jeu, la boîte « béhème » sait davantage se faire oublier. Mais le CLA se rattrape avec un Stop&Start moins brutal, et surtout un niveau de confort nettement plus appréciable. Vous l’aurez compris, ces finitions n’ont de sportive que le ramage. Mais en M Sport et généreusement chaussée de 18 pouces, le Série 2 devient franchement ferme. Et si vous optez pour l’amortissement piloté, sachez qu’il ne dispose pas de mode Auto. Il faudra donc constamment basculer du mode Sport au Confort selon l’utilisation. Le châssis rabaissé de cette CLA est loin d’être aussi caricatural, bien au contraire. Le gros point faible du modèle à l’étoile, c’est son amortissement, beaucoup trop lâche.

En ville, elle vient régulièrement se frotter aux ralentisseurs, et sur route, les mouvements de caisse généreux témoignent d’un manque d’autorité des ressorts. Sur ce terrain, la BMW prend clairement les devants. Même si les puristes râlent encore depuis l’abandon de la propulsion, force est de constater l’excellent travail réalisé par les ingénieurs maison sur cette nouvelle plateforme. Agile et vif dans ses changements de cap, le Série 2 Gran Coupé peut compter sur un train avant précis et réactif aux injonctions données par une direction très directe, à défaut d’être communicative.

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 En face, le CLA ne peut batailler. Toujours très sûr et serein en cas d’urgence, il n’offre pas le dynamisme de son rival taillé pour cet exercice. Il pêche également par une insonorisation moins poussée et une direction à la consistance parfois variable. Là encore, pas de bonnet d’âne à attribuer, tout étant une question de goût. Les amateurs de dynamisme ne seront pas déçus par la promesse BMW. Quant aux amateurs de confort, le CLA reste le compagnon de route par excellence.

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