2. Sur la route - Le plus dynamique des monospaces
Notre modèle d'essai est un 200d équipé du diesel intermédiaire, un 2.0 produisant 150 ch et 320 Nm répondant déjà aux normes Euro 6d de 2020 et associé à une boîte de vitesses double embrayage à huit rapports. Le 0 à 100 km/h est annoncé en 8,3 s, un chiffre impressionnant pour une telle puissance, sachant que le Classe B n'a rien d'une ballerine, à 1 535 kg CE, et qu'une BMW 218d Active Tourer BVA8 de puissance identique réalise le même exercice en 9,1 s. Et pourtant, cette vigueur se retrouve tout à fait à son volant, autant dans ses accélérations que ses reprises. De bonnes performances qui ont de plus le bon goût de ne pas se faire payer trop cher à la pompe puisque, malgré le profil particulièrement accidenté des routes majorquines que nous avons empruntées, nous avons constaté un très flatteur 6,5 l/100 km de moyenne constaté au terme de notre essai. Une bonne combinaison pour les gros rouleurs donc.
Mais ce n'est pas la plus grande qualité de ce nouveau Mercedes Classe B. Trois versions de train de roulement sont proposées : confort, confort surbaissé de 15 mm et amortissement adaptatif réglable, qui équipait notre modèle d'essai. Et le résultat, à l'instar de la Classe A, est tout simplement bluffant : on ne met en effet que quelques minutes à oublier que l'on est au volant d'un monospace dotée avec un moteur diesel de puissance intermédiaire tant le dynamisme est étonnant. Malgré un bitume partiellement humide, ce Classe B fait preuve d'une grande efficacité sur les petites routes en lacet, jusqu'à en devenir ludique, et je pèse mes mots. Le prix à payer en général est un inconfort notoire mais il n'en est rien, même en mode Sport, puisque les quelques imperfections de la route sont discrètement absorbées sans répercussions sèches dans l'habitacle. Le moteur performant est de plus parfaitement secondé par la boîte de vitesses qui fait preuve d'une grande réactivité, que ce soit en mode automatique ou manuel. Seul défaut qu'on peut lui reprocher au final : l'assise du siège conducteur est 9 cm plus haut que dans la Classe A, ce qui améliore la visibilité mais c'est au détriment du sentiment de connexion avec la route. Mais n'oublions pas que l'on parle toujours d'un monospace.
Une excellente surprise donc, qui donnerait presque envie qu'une B35 AMG soit envisagée. Mais serait-ce bien raisonnable ?
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