2. Sur la route : Niro à vivre, Captur à conduire
Sur le papier, avec, respectivement, 160 et 183 ch, le Captur et le Niro affichent des puissances plutôt élevées pour leur catégorie. Dans les faits, le poids élevé, dû au mariage moteur essence + moteur électrique + batterie, ne facilite pas la tâche des mécaniques. En effet, le Renault trahit 1 625 kg à vide, le Kia faisant à peine moins bien avec ses 1 594 kg. Si leurs rapports poids/puissance sont ainsi loin d’en faire des GTI, le choix de leurs transmissions se montrait rassurant quant à leurs capacités dynamiques.
Volant en mains, la boîte DCT du Niro déçoit. Visiblement, le seul objectif des ingénieurs était d’en faire l’élément le plus efficient possible. Sur le plan de la consommation, la mission est remplie comme nous l’évoquions au chapitre précédent. En revanche, les accélérations sont molles et les reprises à peine plus satisfaisantes. À tel point que la sensation d’une voiture aussi apathique que l’était le premier Niro hybride rechargeable, pourtant moins puissant (141 ch) et aussi lourd, domine. C’est sur voies rapides que ce nouveau Niro montre l’intérêt de ses chevaux supplémentaires, en se montrant plus silencieux et encore capables d’accélérations honorables, ce dont ne pouvait se targuer son prédécesseur.
Chez Renault, on a fait le choix d’une inédite boîte à crabots. Issue de la compétition, cette technologie permet une meilleure réactivité et un passage des rapports, tant à la montée qu’à la descente, plus rapide. Pas de quoi faire du Captur un sportif, mais l’agrément de conduite est bien réel. Bien que plus compacte et plus légère que les autres types de boîtes automatisées, cette transmission s’avère toutefois un peu plus gourmande. Un "détail" sur lequel les amateurs de conduite ne s’attarderont pas.
Sur le plan auditif, nos deux rivaux sont renvoyés dos à dos, avec des mécaniques très discrètes, y compris sur autoroute, et une isolation correcte aux bruits aérodynamiques. En matière de confort de suspension, en revanche, leurs caractères sont opposés. Le Kia se dote d’un amortissement moelleux qui permet d’absorber les déformations du bitume. Quant au Captur, il fera davantage ressentir les imperfections de la route à ses occupants. Précisons, sur ce point, que nos modèles d’essai étaient tous deux équipés de jantes de 18", mais que ceux du Renault affichent des flancs plus hauts (taille 55) que ceux du Kia (taille 45).
En matière de comportement routier, les choses s’inversent totalement. Non pas que l’un ou l’autre se montre délicat à mener en conditions difficiles. Au contraire, ces deux SUV sont au meilleur niveau de leur segment. Mais le Captur se montre plutôt vif et son train avant très précis, alors que le Niro est plutôt pataud dans les enchaînements de virage. Moins haut, le coréen compense avec un roulis moins prononcé en courbe.
Sur la route | Kia Niro Hybride Rechargeable Premium | Renault Captur E-Tech plug-in Techno |
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Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Autonomie électrique : données constructeur (parcours mixte) | ||
Autonomie électrique : relevés Caradisiac (parcours mixte) | ||
Système de récupération d'énergie | ||
Note : | 13,2 /20 | 13 /20 |
Sécurité | Kia Niro Hybride Rechargeable Premium | Renault Captur E-Tech plug-in Techno |
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Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 14,4 /20 |
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