2. Sur la route : sprinteur VS voltigeur
Dans cette version Performance, le Marvel R n’est donc plus une simple propulsion de 180 ch. Le moteur supplémentaire (le troisième), arrimé au train avant, en rajoute une grosse centaine. Il profite par ailleurs de trains roulants aux réglages plus sportifs. Sur le papier, son rival allemand est bâti de manière similaire. Sauf que là, l’inverse, le bloc additionnel rejoint l’essieu arrière. Si les 288 ch du chinois ne sont pas soumis à d’autres règles que la puissance atteinte en crête par un véhicule électrique, les 299 ch du GTX savent se faire désirer. En effet, cette ID.4 « sportif » ne développe toute sa puissance que si la charge de sa batterie est au-dessus des 88 %, s’il ne fait pas trop froid, et que cette dernière est suffisamment en température. Le reste du temps, on est donc plus proche d’un ID.4 classique de 204 ch.
Même à pleine charge, et malgré une puissance maximale plus importante, l’allemand ne peut suivre les accélérations vigoureuses du Marvel R (6,2 secondes sur le 0 à 100 km/h contre 4,9 secondes). Mais sur ce petit exercice, le chinois doit composer avec une motricité rapidement prise en défaut, alors que les trains roulants de l’ID.4 ne se font jamais surprendre. Le Volkswagen est aussi le plus dynamique dès qu’il s’agit d’enrouler les courbes. Efficace, neutre et précis, l’allemand rassure et sait suivre un rythme sans broncher. C’est tout l’inverse du MG qui avoue là sa plus grosse faiblesse. Mollement amorti et mené par un train avant plus paresseux, il plonge sur ses roues au premier coup de volant.
Même si on a à faire ici aux versions « sportives » de ces deux modèles, ils n’en restent pas moins des lourds SUV électriques qu’il convient de mener à rythme raisonnable. Ne serait-ce que pour optimiser l’autonomie. De son côté, le MG repose sur une batterie à la capacité nette de 70 kW, soit légèrement moins que le Volkswagen (77 kW). Alors que le premier est homologué pour théoriquement fournir une autonomie de 370 km, le second en promet 480. Dans la pratique, les proportions sont conservées, mais à des niveaux évidemment moins élevés. Lors de notre essai, le Marvel n’a pu parcourir que 300 km avant de devoir refaire le plein d’énergie.
Une étape autoroutière nous a également permis de découvrir une autonomie de seulement 230 km sur ces axes. Si un arrêt sur une borne Ionity s’impose, sachez que la tarification à la minute rend ces trajets peu rentables : estimez qu’il en coûte environ 30 € pour parcourir moins de 150 km… De son côté, le ID.4 GTX profite de sa plus grosse batterie et de ses consommations mieux maîtrisées pour offrir environ 50 km de plus sur chaque type de trajet. Par ailleurs, l’allemand supporte des charges allant jusqu’à 125 kW (contre seulement 92 pour le MG) et Volkswagen profite de tarifs négociés sur le réseau Européen. De quoi raccourcir les étapes aux bornes de recharge rapide, et donc le coût de celles-ci.
Sur la route | MG Marvel R Performance | Volkswagen ID.4 GTX |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,1 /20 | 14,3 /20 |
Sécurité | MG Marvel R Performance | Volkswagen ID.4 GTX |
---|---|---|
Crash-test (Euro Ncap) | ||
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 13,2 /20 | 15,2 /20 |
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