2. Sur route : aventurières des centres urbains
Si leur look laisse imaginer que ces petites puces sont capables d’affronter vents et marées, c’est bien au chaud, à l’intérieur des remparts de la ville, qu’elles seront le plus à l’aise. La Panda et l’Ignis sont maniables, vives et dotées de commandes douces : évoluer en milieu urbain est un jeu d’enfant. Leur moteur, doux et plutôt souple dans les deux cas, est de bonne composition dans un trafic dense. Elles se marquent même à la culotte au niveau de la position de conduite, mauvaise dans l’une comme dans l’autre... La faute à une colonne de direction non réglable en profondeur.
Mais c’est en haussant le rythme que les différences apparaissent. La Suzuki surprend par sa direction collante, qui semble imprimer la moindre injonction du conducteur (il faut dépasser les 80 km/h pour avoir plus de retour dans le volant) et la course très longue de sa pédale de frein. Voilà qui n’incitent pas à hausser le rythme. Dommage, la nippone est plutôt fun à conduire, avec un moteur qui ne rechigne pas à prendre des tours et une prise de roulis bien maîtrisée pour un modèle aussi court et haut sur pattes. En revanche, l’extrême fermeté du train arrière fatiguera vite les occupants…
Un défaut que l’on ne retrouve pas à bord de la Fiat Panda, nettement plus conciliante sur les grosses déformations. Et si la direction de l’italienne n’impose pas un feeling aussi étrange que l’Ignis, son manque de consistance ne met pas non plus totalement en confiance. De toute manière, son bloc 1.2 69 s’essouffle vite (elle pèse tout de même 200 kg de plus…) et montrera rapidement ses limites en dehors de la ville. Un terrain que la Panda n’affectionne pas particulièrement, se montrant bruyante et flanquée d’une tenue de cap hasardeuse sur l’autoroute.
Classement sur route
1re : Suzuki Ignis
2e : Fiat Panda
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