2. Sur route : un bon voyageur
Le SpaceTourer ne carbure qu’au diesel avec des quatre cylindres BlueHDi de 95, 115, 150 ou 180 ch. Le plus puissant est couplé à une boîte automatique EAT6, celui de notre essai. Un mariage qui fonctionne parfaitement en matière d’agrément. Généreux en couple, le bloc diesel autorise des relances suffisantes et une allonge confortable pour amener promptement les VIP à l’aéroport. En revanche pour ce qui est des consommations, le Space Tourer et son aérodynamisme d’armoire normande rendent l’addition salée à la pompe. Nous aurons relevé une moyenne de 10 l/100 km durant notre essai.
En tant que passager le français remplit pleinement son job de voyageur. Il offre un amortissement de qualité souligné par une souplesse propre à la marque ainsi qu'une bonne isolation phonique. Le conducteur, lui, prendra moins de plaisir. Le SpaceTourer ne peut renier son ADN d’utilitaire avec une position de conduite et une garde au sol surélevées qui n’aident pas à le rendre dynamique. Même constat concernant la direction trop démultipliée (pour un utilitaire c’est un atout) qui altère la précision de conduite. L’option Grip Control (500 €) présente sur notre version d’essai vient renforcer la motricité des roues avant en conditions difficiles. Elle est malheureusement accompagnée de pneumatiques 4 saisons à l’adhérence moyenne sur le sec et le mouillé.
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