Suzuki Jimny : le mini Mercedes Classe G de Suzuki - Vidéo en direct du Mondial de Paris 2018
Manuel Cailliot , mis à jour
La précédente génération de Jimny a usé ses pneus sur les routes de France pendant 20 ans ! Il était temps de le renouveler. La seconde génération débarque donc au Salon de Paris avec le même esprit que l'ancien : être petit, citadin, mais aussi baroudeur.
C’est en 1970 que Suzuki conçoit son premier Jimny. Il est resté cantonné au Japon et il a fallu attendre la seconde génération et 1983 pour le voir débarquer en Europe sous le nom de Samourai ou de Santana. En 1992, Suzuki France se met à le commercialiser officiellement, mais c’est surtout la troisième génération lancée en 1998 qui marque véritablement son début chez nous. Alors que les autres marques renouvellent généralement leur modèle tous les 7 ans, il a fallu patienter trois fois plus de temps pour voir débarquer un nouveau Jimny.
Pour cette nouvelle génération, Suzuki a exploité à fond cette histoire en faisant de nombreux clins d’œil. Ainsi, on retrouve les projecteurs ronds avec les clignotants séparés, la calandre à 5 ouvertures – qui fait penser à celle de Jeep – et des feux dans les boucliers arrière.
Au-delà de ses lignes toujours aussi uniques, le Jimny affiche des proportions toujours atypiques avec une longueur de 3,65 m soit 5 cm de moins que l’ancien, trois portes et surtout une hauteur de 1,72 m. Les formes sont donc très cubiques. La ressemblance avec le Mercedes Classe G est évidente. Sa qu'il paraît être à l'échelle 1/2 !
L’habitacle a bien été évidemment entièrement revu, mais il demeure, à l’image de l’extérieur, très basique et conforme à la vocation du véhicule. Meilleure illustration avec l’instrumentation rétro éclairée même le jour. Pas de fantaisie au niveau du dessin de la planche de bord, si ce n’est l’introduction d’un écran multimédia tactile (disponible uniquement sur la finition haute). Sans surprise, les plastiques sont majoritairement durs.
Le véritable point faible du Jimny concerne les aspects pratiques. Les rangements dans l’habitacle sont peu nombreux et petits. Mais c’est surtout le coffre qui pêche. Ainsi, avec les sièges arrière en place, il offre un volume de seulement 85 litres soit l’équivalent d’une très grande boîte à gants. Il est ainsi impossible de transporter un gros sac de nourriture sans rabattre le dossier des sièges arrière. Cette manipulation faite, vous profiterez d’une capacité plus conséquente (377 litres), mais il faudra choisir entre bagages et passagers.
C’est d’autant plus dommage que l’habitabilité arrière est plutôt bonne que ce soit au niveau de l’espace aux jambes ou de la garde au toit. L’autre handicap réside dans l’accès au coffre car le Jimny possède non pas un hayon mais une porte. Peu pratique pour un usage en ville.
Enfin côté moteur on trouve un inédit mais unique 1.5 de 102 ch et 130 Nm de couple. Il est disponible en boîte 5 vitesses ou automatique 4 vitesses. La vitesse maxi est limitée à 145 km/h.
A noter que les rejets de CO2 minimum de 154 lui valent un malus déjà élevé de 2 940 € et que la BVA et ses 198 grammes lui valent le malus maxi de 10 500 € !
L'instant Caradisiac : formation des hôtesses
Pendant que je prenais les photos de la voiture, j'entendais deux hôtesses du stand discuter entre elles du prix de la voiture, et ne pas être d'accord, en fait pour tout dire, ne pas savoir... "Mais c'est combien celle-ci ?" "Je sais pas, c'est écrit sur le totem" "Oui mais c'est pas celle-là". Et moi de leur dire : "Bon, c'est 17 295 euros la version de base, le niveau de finition au-dessus c'est 17 995, et le haut de gamme c'est 19 990 €... Si vous avez d'autres interrogations, n'hésitez pas mesdames !"
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