Tesla : le risque de se brûler les ailes avec Solarcity ?
L’idée en soi se tient. Créer un écosystème à ce point vertueux qu’il rassemble toutes les données écologiques du moment. De l’électrique au panneau solaire pour une proposition énergétique allant de la voiture à la maison. Une synergie prônée par l’incontournable Elon Musk, patron de la marque Tesla qui a un grand sens des affaires. Mais peut-être aussi de la famille…
On ne s’ennuie pas avec le patron de Tesla. La marque automobile qui parie sur l’électrique haut de gamme n’espère faire des bénéfices qu’en 2020 mais celui qui préside à sa destinée n’est du genre statique. Il a la tête dans les étoiles avec une ambition spatiale, jure qu’il fera voguer sur l’eau une voiture et voilà à présent qu’il en pince pour les panneaux solaires. Une approche qui se concrétiserait par l’achat de l’enseigne SolarCity qui est le premier fabricant de panneaux solaires aux États-Unis. Une ambition à 2,4 milliards d’euros.
Une idée qui a été fraîchement accueillie par les actionnaires. Le cours du titre a baissé de 10 % au reçu de la nouvelle alors que celui de SolarCity prenait 23 %. Pas mal pour une entreprise à la santé financière précaire et dont la valeur en Bourse a été divisée par plus de trois en un an. Dans les deux cas, Elon Musk rayonne.
Car la présence du patron dans les deux entreprises jette comme une zone d’ombre à cette ambition solaire. Elon Musk est ainsi actionnaire majeur de Tesla à hauteur de 21 % tout en possédant 22 % du capital de SolarCity. De même, le patron de SolarCity est un certain Lyndon Rive. Qui n’est autre que le cousin d'un certain Elon Musk. Des rapprochements qu’Elon Musk tente d’éclipser en jurant qu'il s'abstiendra lors des votes sur le projet. Pas sûr que tout le monde tombe dans le panneau.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération