En Mai, fais ce qu’il te plait, surtout si tu as une Golf GTI. C’est un peu le leitmotiv du Wörthersee Treffen, concentration de propriétaires de la voiture mythique de Volkswagen qui viennent partager un instant haut, très haut en couleurs !
Ce jeudi matin, l'Association des constructeurs automobiles européens publie son guide annuel. Celui-ci constitue une véritable mine d'informations sur un secteur qui représente quelques 12,6 millions d'emplois.
C’est un fait pour le moment acquis. En 2019, lorsque l’on voudra arpenter les axes routiers allemands, il faudra au préalable s’acquitter d’une taxe. On l’appelle déjà vignette, mais à tort, car contrairement à ce qui pratique déjà en Suisse, il s’agira cette fois d’un contrôle électronique à partir des plaques immatriculations des véhicules et non d’une vérification faite sur le pare-brise. Pour autant, l’initiative ne colle pas avec les voisins et notamment avec les Alsaciens.
Parmi tous les chiffres avancés pour juger de la bonne santé d’une entreprise, il en est un qui prime sans doute par-dessus tout : celui de la marge opérationnelle. C’est sur elle que le bas de laine se remplit, un précieux trésor qui permet investissements et progrès, le même qui garde la concurrence moins bien lotie toujours à distance. Et à ce jeu, sachez que ce sont les constructeurs allemands qui sont les plus forts.
Chaque année, nous avons en France l'élection du taxi du moment, mais ce genre de sélection existe aussi outre-Rhin. En Allemagne, le taxi de l'année 2017 n'est étonnamment pas une allemande, même si elle possède quelques gênes germaniques. La Seat Alhambra gagne le concours général, tandis que la catégorie économie est remportée par... la Citroën C-Elysée !
« Les Allemands sont mauvais, très mauvais. Regardez les millions de voitures qu'ils vendent aux États-Unis. Horrible. Nous allons arrêter ça ». À qui cette phrase aux airs de déclaration de guerre à l’industrie automobile allemande ? Le Président des États-Unis lui-même, Donald Trump. Des propos rapportés par le journal le Spiegel au cours d’une rencontre au sommet avec les dirigeants européens. Voilà qui promet.
Dans le monde de l’automobile, l’Allemagne est un acteur incontournable. Et à un moment où la voiture s’apprête à changer complètement de visage, la même Allemagne compte rester un des leaders du milieu. Depuis quelque temps, outre-Rhin, le message est lancé de la nécessité de se mettre dans le mouvement d’une révolution qui consacrera l’électrique puis l’autonomie. Les constructeurs et les politiques se mobilisent pour ne pas rater le coche.
Ce siècle de l’automobile sera électrique ou ne sera pas. Il faut s’en convaincre et le groupe Daimler lui, en est déjà persuadé puisqu’il met sa puissance de feu en batterie afin, justement, d’en produire. Un milliard d’euros d’investissement est annoncé pour l'assemblage de batteries pour véhicules électriques sur un site en Allemagne, mais aussi dans un autre pays encore non défini.
Le constructeur Mazda célèbre l'ouverture de son premier musée basé à l'extérieur du Japon. Le lieu retenu en Allemagne par la firme est celui qu'un concessionnaire passionné avait choisi pour sa collection personnelle.
Entre Volkswagen et la justice c’est une solide relation qui s’est nouée depuis l’affaire du « dieselgate ». Si proche d’ailleurs qu’elle s’ancre sur d’autres thèmes que la manipulation des moteurs au sujet de leurs émissions polluantes. Cette fois, s’il y a écran de fumée, c’est au sens figuré puisque le tribunal s’interroge à présent sur la gestion du comité d’entreprise du constructeur. Et c’est plus particulièrement la rémunération du président dudit comité qui pose question.