Décidément, c’est l’été des nouveaux panneaux. Ceux dans lesquels il ne vaut mieux pas tomber car ils s’inscrivent dans un code de la route qu’il va falloir se réapproprier avec toutes ces nouveautés. Après les trois indications mentionnant le travail continu des radars sur toute la longueur d’un tunnel, d’un pont ou d’un chantier, voici celle qui est née de la réflexion écologique en ébullition dans la capitale. Et qui mentionne l’existence de zones à circulation restreinte.
En visite au salon de l'automobile de Shanghai, en Chine, le patron du groupe automobile PSA Carlos Tavares s'était interrogé sur les réelles intentions de la maire de Paris Anne Hidalgo dans la mise en œuvre de sa politique de circulation dans la capitale. Une démarche à l'ambition affichée d'éradiquer de la circulation les vieux diesels polluants qualifiés de « voiture sale ». Mais pour l'homme d'industrie, il s'agit en fait d'un écran de fumée cachant mal d'une autophobie que l'on voudrait étouffer. Une position qui est venue aux oreilles de la politique qui n'a pas manqué de réagir.
Caradisiac a interviewé Christophe Najdovski, Maire-adjoint de Paris chargé des transports. L'élu figure en première ligne de la lutte anti-automobile engagée par la municipalité, qui s'est intensifiée récemment avec l'adoption d'un plan antipollution que beaucoup jugent trop sévère. Nous avons abordé ensemble les questions qui fâchent.