La polémique opposant la mairie de Paris au gouvernement au sujet de la limitation de vitesse répond au moins autant à des considérations stratégiques qu'ecologiques.
« Paris libéré », c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, la capitale est enfermée dans la glu de son trafic et l’embolie de ses transports, envahie par les touristes et désertée par sa population. Y a-t-il un truc qui cloche ?
Le périphérique parisien sera limité à 50 km/h à l’issue des Jeux Olympiques, et la mesure s’accompagnera d’une réduction du nombre de voies ouvertes à la circulation. Problème : cet axe attire plus d’un million d’usagers chaque jour, et structure à ce titre toute la circulation en Ile-de-France. Chaos en vue.
La mairie de Paris déclare la guerre aux SUV, mais avec des méthodes et un argumentaire pour le moins approximatifs.
À l’image de la ville de Lyon, où le tarif du stationnement se fera en fonction du poids du véhicule en 2024, le Conseil de Paris vient de voter un vœu visant à augmenter le prix du stationnement des SUV dans la capitale. Les SUV sont particulièrement dans le viseur des autorités parisiennes.
Alors que la mairie de Paris projette d’installer une voie de circulation réservée au covoiturage et aux transports en commun sur le périphérique de la capitale, la mesure semble faire face à une forte opposition.
La présidente de la région Ide-de-France Valérie Pécresse veut reporter l'interdiction de circulation des autos à vignette Crit'Air 3 dans Paris de 18 mois supplémentaires. Mais la mairie de Paris tient à les interdire dès le mois de juillet 2023.
Paris veut instaurer sa nouvelle ZTL dès le début de l'année prochaine. Le but est de réduire de 50% la circulation automobile dans l'hypercentre de la ville.
Depuis maintenant quatre ans, la mairie de Paris met à profit les 1 200 caméras de vidéosurveillance présentes dans la capitale pour verbaliser des infractions routières. Ce sont aujourd’hui jusqu'à 1 000 PV par jour qui sont dressés par leur intermédiaire.
Face aux comportements dangereux qui se multiplient dans les rues de la capitale, la mairie prépare un « code de la rue » opérationnel cet été.