C’est la confirmation de la pertinence pour les comptes publics du changement de règles d’un dispositif du bonus-malus destiné à encourager l’acquisition de voitures moins polluantes tout en retirant de la circulation leurs aînées à la vocation écologique bien moindre : selon la Cour des comptes, pour la deuxième fois depuis sa création, les recettes générées par le système de bonus-malus ont été plus importantes que les primes versées aux acheteurs de véhicules propres.
Vous l'avez vu sur Caradisiac, la prime allouée aux bonus des véhicules hybrides et hybrides rechargeables va nettement faiblir en 2016. Le gouvernement serre donc la vis mais les conditions toujours plus restrictives sur le bonus se sont déjà faites ressentir en 2015 puisque les immatriculations d'autos « bonussées » ont fondu comme neige au soleil. Le constat est d'ailleurs similaire pour les autos « malussées ».
C'est hier que le nouveau barème 2016 du bonus écologique a été mis en place et, comme chaque année, un tour de vis supplémentaire a été effectué.
Le gouvernement français, en pleine tempête du scandale Volkswagen sur les diesels, cherche à tout prix à les « éliminer » du parc automobile. Cela passe par de nouvelle aides, comme le superbonus de 10000 € accordé à l'achat d'une électrique en échange d'un vieux de diesel de 15 ans ou plus. Cette règle vient de changer et passe maintenant à 10 ans.
C’est une petite phrase distillée sur la chaine France 5 qui est presque passée inaperçue. Mais dans une conjoncture générale ébranlée par la bévue de Volkswagen sur ses motorisations diesel, ce sont des propos qui font écho. La ministre de l’Environnement et de l’Energie, qui avait pourtant avait dit exclure dans l’immédiat l’idée soumise par des parlementaires d’un alignement de la fiscalité du diesel et de l’essence d’ici à 2020, a changé d’avis. A présent, elle veut en terminer avec le diesel.
L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (Ademe) est claire : les Français achètent de plus en plus de véhicules "peu polluants". En 2014, les autos rejetant moins de 100 grammes de CO2 ont représenté 26,3 % du marché, soit 2 fois plus qu'en 2012.
Si la part des motorisations diesel dans les ventes de voitures neuves baisse en France, il en va bien différemment dans de nombreux pays d’Europe. Et dans le monde, la tendance est à la hausse.
Si lors des discussions au Senat concernant l'extension du périmètre du bonus malus aux émissions de particules fines et aux NOx, le projet de loi écologiste a été rejeté, la ministre de l’Écologie et des Transport a laissé entendre que le barème 2015 du bonus malus écologique allait être remanié. Normalement, à partir du 1er janvier prochain, plus aucune voiture à moteur exclusivement thermique ne pourra prétendre à un bonus.
Nos confrères des Echos nous apprennent ce matin que les clients des marques premium financent à plus de 40 % des recettes du malus écologique, qui approche la barre des 100 millions d’euros depuis le début de l\'année. Les ventes d’Audi ont ainsi rapporté pas moins de 36 millions d’euros au dispositif.
Le succès de Dacia sur le marché français est connu. Seulement, intéressons-nous ici aux ventes de la marque Dacia par modèle, et tout particulièrement à celles du Lodgy. Car si le succès des Sandero et Duster n’est plus à démontrer, la situation du monospace Lodgy interpelle.