L'un dirige le groupe Renault, l'autre est à la tête de Stellantis. Mais si Luca de Meo gagne un peu plus de 5 millions d'euros pour l'exercice 2023, Carlos Tavares peut compter sur un matelas de plus de 36 millions. Une différence qui correspond à des résultats certes incomparables. Sauf que tous deux ont dû affronter la fronde de 30 % de leurs actionnaires qui ont quelques reproches à leur faire.
Accueillir des usines chinoises en Europe permet, certes, de créer des emplois, mais à terme, le tapis rouge déployé pourrait en supprimer de nombreux autres.
Pour le prix d'une Clio d'entrée de gamme, le chinois MG propose une citadine hybride puissante et toute équipée.
Entre le lancement de la coentreprise Stellantis - Leapmotor, la découverte de deux nouveautés signées Xpeng et le comparatif entre la Dacia Spring actuelle et le futur modèle (made in China), la semaine était placée sous la bannière de l'empire du milieu.
Invité sur le plateau de l'émission politique L'Évènement sur France 2 ce jeudi soir, le patron de Stellantis a bien entendu été interrogé sur sa rémunération, mais aussi sur l'accord qu'il a signé en début de semaine avec le constructeur chinois.
Selon le nouveau patron de DS, il faut mettre l'accent sur la qualité et le profond respect du client: "Il y a une vraie place pour du premium auto à la française!"
Ça y est : la coentreprise entre le chinois Leapmotor et Stellantis est signée et le groupe dirigé par Carlos Tavares devient le distributeur, et producteur mondial, en dehors de la Chine de la marque de Hangzou. Une affaire bouclée en 7 mois pour un déploiement rapide d'ici la fin de l'année.
Quelques semaines après la polémique annuelle sur la rémunération de Carlos Tavares, le président de Michelin prend la parole en faveur d'un meilleur équilibre des salaires dans l'industrie.
Les États-Unis ne sont plus un eldorado pour les marques européennes. Elles vont devoir s'adapter aux tarifs syndicaux, et voient leurs ventes baisser dans un pays pourtant essentiel à leur chiffre d'affaires.
Les représentants de l'industrie et de la distribution se sont retrouvés à Bercy ce lundi matin pour signer un accord sur l'électrification de la filière. L'objectif, ambitieux, consiste à multiplier par 2,5 le nombre de voitures électriques en 2027, le tout avec des aides à l'achat constantes.