À quelques jours du début des vacances scolaires d’été, nombreux sont les Français à régler les derniers détails avant le départ. Ceux qui s’y prennent au dernier moment pour la location d’un véhicule risquent d’avoir une mauvaise surprise, avec des prix en hausse de 19 % par rapport à l’année dernière, et même de 102 % par rapport à 2019.
En France, assurer sa voiture coûte en moyenne 641 € par an. Une somme importante qui permet d’être couvert en cas de sinistre. Selon une étude publiée par LeLynx et l’institut YouGov, pour bénéficier d’une meilleure indemnisation ou éviter de perdre son bonus ou voir grimper son malus, plus d’un Français sur trois se dit prêt à frauder son assurance. Environ 1 assuré sur 5 l’a même déjà fait.
Si le sans-plomb a été le premier carburant à s’établir au-dessus des 2 € le litre, il a été rejoint il y a deux semaines par le Gazole. Une tendance qui s’est confirmée la semaine dernière avec un prix au litre moyen de 2,1245 € en France. Un montant qui frôle les records atteints en mars dernier.
Dévoilés en début de mois, les chiffres de ventes du marché automobile français de mai dernier sont en baisse de 10 % par rapport à l’année dernière. La situation est commune à toute l’Europe, puisque dans le même temps, les ventes d’automobiles dans l’Union européenne étaient également en baisse de 11,2 %.
À quelques semaines seulement des premiers grands départs en vacances, le prix des carburants continue d’atteindre des sommets. Après l’essence, le litre de gazole a également franchi la semaine dernière la barre symbolique des deux euros en moyenne en France.
Sur un marché de l’automobile en souffrance avec des ventes en chute libre, la nouvelle Fiat 500 électrique fait figure de bonne élève. Avec 2 129 immatriculations en mai dernier (+ 152 % par rapport à mai 2021), la Fiat 500, la petite citadine italienne s’impose même comme leader dans la catégorie des véhicules électriques.
Engagée dans une guerre coûteuse en Ukraine, la Russie doit également faire face à des sanctions internationales chaque jour un peu plus pénalisantes pour son économie et son industrie. Pour faire face aux pénuries de composants auto, le gouvernement russe vient d’alléger les normes de fabrication des véhicules.
Selon l’Agence Internationale de l’Énergie, il n’y aura pas de pénurie de pétrole à court terme. Malgré l’isolement de la Russie, une hausse de la production des autres pays producteurs et un ralentissement de la demande devraient éviter tout risque de manque de pétrole.
Malgré un bénéfice annuel record de 20,7 milliards € en 2021, Toyota reste prudent. Le géant automobile japonais reste toutefois prudent devant une situation toujours compliquée en 2022.
Avec des chiffres de vente en forte baisse, l’industrie auto vient de vivre son pire premier trimestre depuis 50 ans. En cause, la crise sanitaire qui a entraîné des pénuries de composants, des difficultés d’approvisionnement et des délais de livraison qui s’allongent. Une situation complexe à laquelle s’ajoute l’instabilité internationale liée au conflit en Ukraine.