Vous êtes toujours passionnés par le « Dieselgate » et vous attendez la suite d’une affaire en Allemagne sur une entente présumée entre les constructeurs automobiles allemands sur le prix de l‘acier ? Voici de quoi agrémenter encore votre intérêt avec un cartel des camions qui rassemble quelques poids lourds du secteur. Une collusion dénoncée par l’Europe qui, en infligeant de belles amendes, a décidé de ne pas rester à la remorque.
Entre Volkswagen et les Etats-Unis, on s’est mis d’accord sur une première somme globale de 15 milliards de dollars pour indemniser les propriétaires de véhicules de la marque désignés par le « dieselgate ». Ces voitures sont aussi vendues en Europe, mais l’automobiliste du vieux continent qui roule avec un diesel sciemment truqué par le constructeur allemand n’aura droit à rien si ce n’est un passage par la concession pour un rappel et une poignée de mains. Une différence de traitement qui fait tousser et pas à cause des émissions polluantes.
Le verdict est tombé ce matin : le Royaume-Uni quitte l'Union européenne. Avec des perspectives plutôt sombres pour de nombreux constructeurs automobiles.
Le marché de l'automobile européen a crû de 8% en volume au premier trimestre, porté notamment par les bonnes ventes des modèles typés SUV. La quasi-totalité les constructeurs progresse fortement, à l'exception notable de Volkswagen, toujours empêtré dans le scandale des émissions polluantes.
Entre ses soucis avec un moteur diesel truqué qu’il faut mettre aux normes et des airbags Takata susceptible de tuer conducteur et passager dans un déclenchement intempestif, les mécaniciens des concessions de Volkswagen ont pas mal de travail en ce moment. Apparemment, ce n’est encore tout à fait assez. Le plan de charge vient de s’alourdir avec cette campagne de rappel touchant la nouvelle Passat dans toute l’Europe.
La crédibilité des tests des niveaux d'émissions polluantes et des protocoles d’homologation a pris un sacré coup dans l’aile depuis que l’on sait que Volkswagen a pu déjouer tous les obstacles en proposant des moteurs diesels truqués. L’affaire est mondiale tandis qu’en Europe, entre indulgence supposée, aveuglement et mise sous influence par des lobbies, on a perdu tout repère. Les dernières décisions que d’aucuns ont déjà interprété comme un permis de polluer suscitent toutes les interrogations. Un brouhaha que le groupe PSA Peugeot Citroën aimerait faire taire en faisant entendre sa voix. Et montrer la voie.
C'est le genre d'analyse qui n'est finalement pas bien compliquée à faire, mais cette fois, les analystes en question sont allés jusqu'à prédire que les ventes d'hybride vont tripler dans les trois années à venir en Europe. Il faudra quand même pour cela que les constructeurs généralistes démocratisent ce type de motorisation, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.
La marque à l'ovale bleu lancera prochainement sur le Vieux Continent une version mondiale de l'urbaine Ford Ka. Le modèle sera basé sur la déclinaison brésilienne prévisualisée sur place en 2013 par un concept du même nom.
Un nom dont la raison sociale est de travailler dans l’automobile condamné pour un non-respect de la réglementation, c’est une conjoncture qui fait florès ces temps-ci. De la General Motors en passant par Chrysler sans oublier Volkswagen ou encore Takata, la liste n’est pas exhaustive. Cette fois, c’est Kia qui a eu à subir les foudres de la justice. Mais pour une raison qui pourrait bien faire jurisprudence.
Sous l'impulsion du Moyen-Orient, les prix à la pompe s'effondrent depuis de nombreux mois pour tomber à des seuils atteints il y a bien longtemps. Cela aurait pu porter préjudice aux ventes d'hybrides, mais il n'en a rien été en 2015, en tout cas pour Toyota qui annonce une hausse de 17 % des ventes d'hybrides.