Il n’aura finalement pas fallu deux ans pour faire plier l’enseigne japonaise Takata, qui détient 20 % du marché des airbags dans le monde. Une spécialité qui est aussi son défaut puisque, entre les années 2000 et 2015, cette marque a carrément dissimulé l’existence d’un défaut majeur dans les agents gonfleurs de ses airbags, susceptibles d’exploser inopinément en projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. La justice américaine s’en est mêlée. Avec une redoutable efficacité.
Lorsque l’on est constructeur automobile, il n’y a pas que les normes antipollution à devoir prendre au sérieux. Il faut aussi plus simplement mettre sur le marché des véhicules qui ne souffrent d’aucune tare majeure. Et même lorsque l’on n’habite pas les États-Unis, on peut, comme automobiliste lambada, faire valoir ses droits et obtenir dédommagement lorsque l’on a été dupé. À condition d‘être patient. Mais les propriétaires des Renault Scenic 2 seront ravis de savoir qu’ils ne pourront plus être oubliés.
On ne chôme pas chez Volkswagen. Surtout si l’on fait partie du service juridique ou que l’on a des responsabilités dans le domaine des campagnes de rappels. Deux vocations particulièrement liées depuis la révélation en 2015 de l’existence d’un logiciel truqueur sur 11 millions de véhicules faussant le niveau réel d'émissions de gaz polluants lors des contrôles.
En juin dernier, on apprenait avec stupeur la mort de l’acteur prometteur Anton Yelchin rendu célèbre grâce à son personnage de fiction joué dans la saga Star Trek. Le malheureux avait été écrasé par son véhicule Jeep Grand Cherokee de 2015, produite par FCA US, qui était pourtant en position parking. Fatalité ? Il semblerait que non.
Selon Mondial Assistance, il n'y a jamais eu autant de demandes de dépannages en France. L'un des leaders de l'assistance dans le monde pointe du doigt le manque d'entretien des véhicules.
Le soleil revient et les soldes s’installent. De quoi retrouver le moral. Mais ne vous enflammez pas trop, surtout si la révision de votre voiture est proche. L’automobile est décidément une vache à lait. Vous payez des taxes lorsque vous faites le plein et à présent vous allez aussi être mis à contribution au moment de la vidange du véhicule. De l’huile pour mettre du beurre dans les épinards de l’État avec une nouvelle taxe. Qui s’ajoute à une autre déjà existante…
C’est un succès grandissant et elle fait florès non seulement dans les rues mais aussi sur les routes. Celle-là est la Renault Zoé bien branchée sur son époque et avec qui le courant passe sur le marché. Un intérêt qui ne semble pas connaître de frein, mais c’est pourtant à cause d’une canalisation apportant du liquide à ce dernier que la plus électrique des Renault va devoir se rendre à l’atelier.
Lorsqu’il y a rappel de voitures dans la gamme d’un constructeur, c’est souvent parce-que sa propre expertise le pousse à prendre certaines mesures de précautions. Il arrive tout autant que ce soit un organisme externe ayant autorité sur les homologations et la sécurité routière qui le pousse à ouvrir ses ateliers à ses voitures en circulation. Rarement, la pression vient directement des clients. Dans ce cas, on peut parler d’urgence. Et c’est ce qui arrive à Volvo.
Les anciennes d’un Salon Rétromobile qui bat son plein en rient encore. Elles qui se lovaient dans le cambouis et se parfumaient d’effluves d’essence et d’huile ont été toisées par une nouvelle génération à la propreté clinique et à l’insonorisation aboutie. La mécanique s’est asservie à l’électronique, le bleu de travail a cédé sa place à la blouse blanche, la clé de douze à l’ordinateur portable. Pour un monde meilleur, sans défaut ? C’est tout le contraire. Le monde croule sous les rappels techniques et les constructeurs payent la facture.
L’initiative de deux chercheurs diffusée sur la toile et les médias montrant que l’on pouvait aisément prendre le contrôle à distance d’une Jeep Cherokee a fait réagir le constructeur Fiat Chrysler. Pas question de rester sur ce sentiment d’impunité et d’insécurité pour le groupe qui a décidé de rappeler pas moins de 1,4 million de véhicules pour les fiabiliser sur un sujet de plus en plus sensible au fur et à mesure que l’automobile s’approche de l’engin connecté. Un rappel que le blason précise comme préventif, aucun incident ni accident poussant l’initiative.