Pendant que vous faites la queue devant les stations-services, l’Assemblée Nationale, elle, s’occupe du cas de votre permis de conduire. Le politique, de nos jours, a du mal à gouverner, mais n’oublie pas de peser sur votre quotidien. En adoptant un nouvel amendement, l'Assemblée nationale a ainsi modifié plusieurs articles du code de la route pour renforcer l'application des sanctions.
En mars dernier, l'acteur Benoît Magimel renverse une piétonne âgée de 62 ans dans Paris au volant d'une voiture de location. Le tribunal a finalement rendu son verdict et condamne l'intéressé à une amende de 3500 €, à laquelle s'ajoute 750 € pour conduite sous stupéfiants. Il écope également d'une suspension de permis conduire de six mois.
C'est une affaire qui devrait faire grand bruit qui vient d'être divulguée par la Préfecture des Hauts-de-Seine, qui s'est rendu compte qu'il y avait eu de grosses fraudes pendant deux ans avec une auto-école et la collaboration de certains agents de la préfecture. Certains grands joueurs de football, comme Samir Nasri, ou Jérémy Ménez, auraient pu ainsi acheter leur permis de conduire sans le passer.
L'affaire est troublante. Ce n'est pas la première fois que les radars automatiques sont pris en faute : des voiturettes, des tracteurs pris à des vitesses impossibles, ça s'est déjà vu. Sauf qu'il ne s'agit là aucunement d'une erreur isolée : la cabine d'Ambérieu-en-Bugey (01) flashe à tort depuis au moins 2011. Et l'État est au courant depuis au moins 2013 ! Malgré tout, les PV continuent d'être dressés et envoyés. Comment est-ce possible ? Quel est le problème avec ce radar fixe ? Est-il le seul concerné ? Autant de questions qui restent pour l'heure sans réponse.
Après le tollé provoqué par l’initiative l’an dernier, on croyait l’affaire enterrée. Mais pas du tout. Les députés l’ont remise au goût du jour ce qui risque d’être peu au goût des associations luttant contre la violence routière. De quoi s’agit-il ? Du principe d'amendes forfaitaires pour sanctionner les délits de conduite sans permis et de conduite sans assurance. Qui vient d’être remis sous la lumière des projecteurs par la représentation nationale.
Annoncé en grande pompe en début de semaine, le nouvel examen du code de la route a livré ses premiers résultats. Avec ses questions inédites, ses thématiques jusque-là inconnues sans oublier des moyens matériels de dernier cri, politiques et professionnels attendaient le verdict. Et il est cinglant : alors que le taux de réussite à l’épreuve tournait jusque-là aux alentours de 70 %, on constate une hécatombe puisque le même taux n’arrive pas à se hisser à 17 %.
1 000 questions réparties en neuf nouveaux thèmes, ajout de la vidéo et examen individuel, voici les principaux changements du nouvel examen du code qui entre en vigueur aujourd’hui.
L’affaire, jugée à la Cour des Comptes (verdict prévu le 22 avril), ne fait aujourd’hui guère de bruit. Pourtant, tous les ingrédients sont réunis pour voir éclater un nouveau grand scandale : d’un côté, 40 millions d’euros dépensés à tort et à travers pour la refonte du système du permis de conduire, de l’autre, des marchés publics, toujours orchestrés par le ministère de l’Intérieur, passés dans des ambiances douteuses. Le meilleur reste sans doute à venir…
Que faire quand un conducteur avec lequel on vient d'avoir un accident prend la fuite ? Les caméras de vidéoprotection peuvent-elles être utilisées ? Voici les règles de base à suivre en pareil cas. Vous avez une question concernant vos droits par rapport à un PV, votre assurance ou tout autre sujet lié à votre véhicule, demandez notre avis, Caradisiac vous répond dans sa rubrique "Vos questions – Nos réponses".Avec la collaboration de Maître Caroline Tichit, avocate spécialisée dans la défense des conducteurs.
Le gouvernement n'en démord pas : il souhaite confier la conduite des radars mobiles à des prestataires privés. La mesure, dans les tuyaux depuis quelques mois déjà, serait prête pour le mois de janvier prochain. Même si la Sécurité routière s'en défend, il s'agit bien de privatiser une partie des contrôles routiers. Car les opérateurs à bord de ces véhicules ne se limitent pas seulement à changer les vitesses pour rouler. Parmi leurs tâches, ils ont bel et bien à paramétrer le radar. Et ça, jusque-là, seuls les policiers et les gendarmes y avaient droit.