Après une remontée en début d’année 2017 en raison de nouvelles taxations, notamment en région Ile-de-France, les prix des carburants semblent entamer une phase de baisse. Une bonne nouvelle pour le portefeuille des automobilistes.
Nos dirigeants semblent se plaire à penser que la page du pétrole est d’ores et déjà tournée. Les regards sont verrouillés vers les énergies renouvelables, les véhicules sont assurés de se mouvoir grâce à la fée électricité. Comme par enchantement. Mais plutôt qu’un coup de baguette magique, c’est un coup de bambou qui nous attendrait selon l’Agence internationale de l'énergie (AEI). Car le pétrole, on en aura encore besoin pendant un moment. Et il finira vite par manquer. Dès 2020 !
Il n’a échappé à personne que le tarif du litre du carburant à la pompe est reparti à la hausse. De quoi, a priori, satisfaire les professionnels du secteur qui voient leurs marges grandir et les sous rentrés. Une fausse idée. L'Union française des industries pétrolières (Ufip) a décidé de le rappeler avec force dans un communiqué qui s’inquiète de cette inflation. Enfin, plus exactement, qui dénonce l'augmentation de la fiscalité sur les carburants en France. Ce qui n’est pas exactement pareil.
Des engagements internationaux en faveur d’un climat à préserver poussant à une baisse de sa consommation… Un prix de son baril orienté à la baisse trahissant une offre plus grande que la demande… On pourrait penser au vu de ces données qu’il n’y a pas à se mettre dans le rouge lorsque l’on s’interroge sur la pérennité de l’or noir. Et pourtant, dans 25 ans, on pourrait bien rire jaune.
Pendant ce Mondial 2016, Caradisiac interpelle les décideurs de l'automobile et les hommes politiques qui visitent le salon. Nous leur posons les questions simples et directes que vous vous posez, loin des conférences de presse formelles. À eux d'y répondre. Ou d'esquiver ces questions qui fâchent. Après Mathias Müller, PDG du groupe Volkswagen, Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault et le Premier ministre, Manuel Valls, au tour de Carlos Tavares, le patron de PSA Peugeot-Citroën.
« Pssst, hé, ho, t'aurais pas du gazole ? » Heureusement, nous n'en sommes pas encore à chuchoter entre deux portes pour trouver du carburant. Pour l'instant, afin de savoir où il est possible de faire le plein, le mieux est de consulter l'un des nombreux sites Internet ou applications smartphone qui répertorient les points de vente touchés par la pénurie.
C’est un sujet dont on ne parlait plus depuis un petit moment. Comme un cessez-le-feu pour notre porte-monnaie pilonné tant et plus au quotidien. Ce thème, c’est le prix à la pompe au moment de faire le plein de la voiture. Sachez-le, les hostilités vont reprendre avec une hausse des prix qui va s’accentuer d’ici la fin de cette année. La faute au marché mais aussi à nos dirigeants dopés aux taxes. C’est du moins cet avenir sombre pour l’or noir que distille l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
Paradoxe: alors que la consommation de produits pétroliers ne cesse d'augmenter en France, on assiste à une désertification rapide du réseau de stations-services. Un phénomène préoccupant dans les zones peu urbanisées, où la distribution de carburant pourrait presque être assimilée à un service public.
Nous en parlions récemment, le marché mondial du pétrole subit actuellement des tensions et des bouleversements importants. Nous expliquions que l'OPEP tentait de faire plier les États-Unis devenus producteurs de pétrole de schiste en imposant des prix bas. Mais l'objectif sera compliqué à mener à bien car selon le pétrolier BP, les USA viennent de devenir le premier producteur de pétrole du monde !
Nous vous l'avons expliqué il y a quelques jours, la tendance du prix du pétrole est à la baisse et les prix du carburant à la pompe reculent. Cette évolution fortement baissière devrait se poursuivre encore jusqu'à l'été prochain selon les analystes qui nous expliquent quelles sont les raisons de ces mouvements inédits dans le secteur.