Prix du pétrole : la baisse continue
Après une remontée en début d’année 2017 en raison de nouvelles taxations, notamment en région Ile-de-France, les prix des carburants semblent entamer une phase de baisse. Une bonne nouvelle pour le portefeuille des automobilistes.
C’est devenu une habitude, les prix du pétrole et donc des carburants ont tendance à faire le yoyo, impactés par de nombreux facteurs de la scène nationale ou internationale. Après une poussée début 2017 due en partie à la mise en place d’une nouvelle taxe en Ile-de-France afin de financer les transports en commun, on assiste depuis quelques semaines à une baisse qui semble durable. Ainsi, la semaine dernière gazole et sans plomb 95 ont encore reculé de 1 centime, s’établissant en moyenne à 1,37 euro pour le SP95, contre 1,38 euro la semaine précédente et 1,22 euro, contre 1,23 euro pour le gazole.
Cette tendance semble se confirmer suite au recul du baril, mais il ne s'agit pas d'un épiphénomène, plutôt d’un phénomène de fond. Les raisons sont multiples,l’une des principales étant la surproduction américaine. Les stocks outre-Atlantique n’ont jamais été importants en raison de l’exploitation de plus en plus massive du pétrole de schiste. Conséquence, cela ravive les craintes sur la surproduction mondiale mais également l’avenir de la filière. Et qui dit inquiétudes dans ce domaine dit forcément baisse des prix.
Selon le site Carbu.com, la situation n’est pas près de s’arranger car l'augmentation de la production de pétrole et de gaz de schiste outre-Atlantique est suffisante pour réduire à néant (ou presque) les efforts déployés par les pays producteurs pour restreindre leur production. Illustration parfaite de cette tendance, le nombre de plateformes de forage américaines n’a jamais été aussi important depuis septembre 2015 et atteint désormais 652 puits en activités. Tout simplement un record.
On peut légitimement se demander ce qu'il va se passer dans les semaines à venir. Difficile à dire et de prévoir la réaction de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) mais une chose est sûre, la plupart des experts sont d’accord pour affirmer que cette situation devrait continuer. Les scénarios les plus sombres pour les producteurs de pétrole prévoient une voire encore deux années difficiles. En clair, de bonnes périodes en perspective pour nous consommateurs, à condition que le gouvernement n'en profite pas pour accroitre encore une fois les taxes.
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