Nous avons le Captur avec un "C", les Russes auront désormais le Kaptur avec un "K". Le constructeur au losange dévoile en effet aujourd'hui en direct de Russie le tout nouveau crossover maison qui sera commercialisé en Russie. Plus long qu'un Captur mais plus court qu'un Kadjar, ce Kaptur est uniquement disponible en transmission intégrale.
Les autorités ont mis la main sur plus de 80 000 faux bidons d'huile moteur. Les étiquettes imitaient celles d'ExxonMobil, de Total et de Shell. L'escroquerie rapportait plus de 147 millions d'euros par an aux trafiquants.
La Russie n’est pas en ce moment ce que l’on pourrait appeler un marché porteur. A un point tel d’ailleurs que les constructeurs la quittent. La retraite de Russie aux airs de Berezina est souvent évoquée pour figer une conjoncture qui ne suscite guère l’enthousiasme. Pourtant, Renault y croit toujours. La preuve ? Le losange envisage d’y produire son Captur à succès en version longue, rien que pour les Russes.
Lorsqu’il y a crise, il y a deux façons de voir les choses. On peut considérer ça comme une calamité mais on peut aussi envisager la conjoncture comme une opportunité. Renault a semble-t-il décidé de prendre ce pari avec une Russie qui a encore vu récemment son marche de l’automobile se contracter de 33% par rapport à la même période un an plus tôt. Et le blason français a vu ses ventes y chuter de 37%. Qu’à cela ne tienne, le losange ne battra pas en retraite. Plutôt que la Bérézina, c’est l’ancrage qui est choisi, avec une attention toute particulière portée à la renaissance de la marque Moskvitch.
Le lancement d'une nouvelle marque est la plupart du temps un événement excitant. Ravon démarrera néanmoins prochainement en Russie sans une offre bouleversante. La firme fait suite à une association entre Daewoo et UzAvtosanoat.
Le géant allemand vient d'inaugurer en Russie une structure capable de produire 150 000 blocs par an. Ces mécaniques iront sous les capots de différentes Skoda et Volkswagen.
Le marché russe est proche de la catastrophe (si ce n'est déjà fait) avec des ventes qui plongent chaque mois de plus de 20 ou 30 % (voire 40 % pour le mois de mars). Alors que bon nombre de constructeurs cherchent des solutions ou fuient carrément, Mercedes pourrait bientôt ouvrir une usine en Russie et le choix du lieu se resserre selon les autorités russes.
Qu 'on se le dise, l'hiver économique russe fait autant de dégâts et de victimes que la saison qui a su si bien annihiler les ennemis de la Russie dans l'Histoire. Et les retraites des acteurs y sont également douloureuses. Dernièrement, c'est la General Motors qui a éteint les ambitions de son éclair Opel, frappé par la foudre d'une triste conjoncture. Les autres constructeurs se contractent mais s'il n'en reste qu'un, Lada sera celui-là.
Rien ne va plus en Russie. Le marché automobile comme l'économie du pays s'écroule sous l'effet de l'embargo prononcé par l'Union Européenne et les pays occidentaux qui ne tolèrent pas l'intervention en Crimée et en Ukraine. Les constructeurs n'ayant pas d'usines sur place ont déjà stoppé leur exportation mais jusque-là, ceux présents sur place espéraient pouvoir faire le dos rond jusqu'à la reprise. L'annonce par Nissan de l'arrêt de la production dans son usine de St-Petersburg montre que le temps presse.
La situation de la Russie ne s'améliore toujours pas et pour faire face à cette crise majeure, le constructeur AvtoVaz (Lada) qui est dirigé dorénavant par l'Alliance Renault-Nissan va devoir procéder à de nouveaux licenciements. Cette fois-ci ce sont les cadres qui sont visés.