Si même en interne, les experts juridiques de Beauvau jugent douteuse la légalité de la privatisation de la conduite des voitures-radar, et déconseillent de se lancer dans un tel processus, comment peut-on malgré tout en arriver à la mise en place effective de cette "externalisation" ? Ni le ministre de l'Intérieur, ni le délégué à la Sécurité routière ne répondent pour l'instant à la question.
Un an après l’élection d’Emmanuel Macron, Caradisiac se penche sur les mesures prises en matière de sécurité routière. Au-delà du débat sans fin sur les 80 km/h, quelles avancées réelles ?
La baisse est certes minime, avec - 0,7 % par rapport à avril 2017. Mais elle est de 5,8 % pour le nombre d'accidents et de 6,3 % pour le nombre de blessés.
L’offensive hivernale dans notre verte contrée, pour le coup, drapée de blanc, a été courte mais violente. Une attaque éclair dont la retraite a laissé des traces sur une chaussée martyrisée qui n’était déjà pas au meilleur de sa forme. Il va donc falloir réparer et colmater, et c’est ce qui va se passer, par exemple sur une autoroute A4 dont la réfection vient de commencer. Cela va durer près de cinq mois, ce qui veut dire des ralentissements qui se feront d’autant plus ressentir durant la période de la transhumance estivale…
C’est une nouvelle qui nous vient de nos voisins belges que l’on raille souvent. Mais ce serait ici mal à propos. Le site gocar.be relate en effet que le ministre fédéral de la mobilité François Bellot a enterré l’idée du permis à points en Belgique. Pourquoi ? Parce que selon une étude indépendante, la mise en œuvre d’un tel dispositif est estimée à 8 millions d’euros par an. Une décision et des considérants qui nous éclairent sur les prises de décision de ce côté-ci de la frontière en matière de répression routière…
Au Pays-Bas, en Grande-Bretagne mais aussi en France sont testés de nouveaux radars détectant l'usage du téléphone au volant. En admettant que ça marche, autant soigner le rhume en interdisant les Kleenex.
En France, dix millions de conducteurs font confiance à Waze pour les guider dans leurs trajets et les aider à éviter bouchons ou radars. Caradisiac a voulu en savoir plus sur cette application qui en moins de dix ans s’est imposée comme une référence dans les habitacles du monde entier.
C’est une piste pour la sécurité routière que nos dirigeants passent étonnamment sous silence. Chez nous, l’éducation semble moins une priorité que la répression, malgré un dispositif de sensibilisation à la conduite élargi à l’âge de 16 ans avec l’opportunité de la conduite accompagnée. Mais certains de nos voisins font mieux, avec une philosophie qui veut que l’enfant, dans la famille et dans la voiture, soit un rappel des bonnes pratiques à son aîné placé derrière un volant. Une légitimité dans les remarques d’autant plus forte que la chère blonde aura déjà été initiée à la conduite. Shocking ? Non, une réalité en Grande-Bretagne, pays où l’on donne l’opportunité aux enfants de 10 ans de tenir un volant…
La vie d’un automobiliste n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Il doit faire plus qu’attention à son allure, il est traqué par un régiment de radars en tout genre et lorsqu’il fait le plein, il décompte au fur et à mesure que les chiffres déroulent, ce qu’il lui reste de budget. Mais même imprégnée de cette intense réflexion, le danger rode. Quelqu’un peut vous aborder en vous demandant son chemin. Un renseignement qui peut vous coûter cher…
Dire que la rouille est dangereuse pour l'intégrité de la structure d'une automobile est comme enfoncer une porte ouverte. Tout le monde sait qu'un véhicule rouillé est un véhicule à risque en cas d'accident. Mais pour la première fois de son histoire, l'organisme Euro NCAP a testé des véhicules d'occasion sur son protocole. La rouille augmenterait de 20 % les risques de mourir lors d'un accident.