Le patron de Tesla a donné une conférence au Etats-Unis devant des gouverneurs dans laquelle il a expliqué que toutes les autos produites dans 10 ans seront capables d'être autonomes. Dans un même temps, il annonce pourtant que l'un des dangers de l'humanité est l'intelligence artificielle...
Sans l'intervention d'un conducteur, un Grand C4 Picasso a réussi à passer le plus grand péage d'Europe, celui de Saint-Arnoult sur l'A10.
Le groupe PSA fait de la recherche sur les voitures autonomes l’une de ses priorités. Son objectif : proposer des véhicules à conduite « sans les mains » dès 2020. Caradisiac a pris place à bord d’un des prototypes développés par le constructeur.
La technique pousse déjà à la roue qui est promise à se métamorphoser en centrifugeuse. Ceci par la magie du politique qui s’apprête à tout faire pour que la voiture autonome devienne au plus vite notre quotidien. Et pas qu’un peu : cette volonté affirmée nous vient du G7. Soit l’organisation qui réunit les sept pays les plus industrialisés qui se retrouvent en ce moment à Cagliari (Sardaigne).
C’est le genre d’analyse qui vous fait instantanément comprendre comment un jeune constructeur endetté comme Tesla qui produit ses voitures au compte-gouttes arrive à être plus puissant en bourse que les institutions automobiles. Ces dernières ont beau être des géants industriels aux ramifications multiples, le temps qui passe et les échéances qui arrivent leur donnent de plus en plus l’aspect de dinosaures à la fin inéluctable. Et les places financières pourraient bien les pousser dans leur tombe.
Avant, pour avoir une idée sur les nouveautés en matière de modèles de voiture, on attendait impatiemment un salon de l’automobile. Signe des temps, c’est aujourd’hui dans une manifestation dédiée à l’aviation que l’on peut entrevoir le futur sur quatre roues. C’est à croire que les constructeurs historiques ne sont plus maîtres de leur sujet et voient s’envoler leur suprématie. Justement, voici une voiture volante.
C’est un acteur majeur du monde de l’automobile mais pour autant, il n‘est pas serein face aux bouleversements qui sont promis dans ce secteur d’activité. Il s’agit de Toyota qui a fait de sa dernière assemblée générale un appel à la mobilisation pour partir conquérir ce nouveau front. Un pari technologique, certes, mais aussi humain. Et le talent se paye. Une approche intéressante qui tombe en pleine polémique sur les émoluments accordés à Carlos Ghosn…
Cette fois, il n'y a plus de doute : la Pomme travaille sur la mise au point d'une intelligence artificielle pour permettre aux voitures de se passer de conducteur. Mais Apple n'a plus l'intention de fabriquer des autos.
Les voitures autonomes ne roulent pas encore tout à fait, mais les programmes sont en marche chez des constructeurs engagés dans une course technologique sans merci. Nissan Motor prévoit de lancer une voiture sans conducteur pour les villes d'ici 2020, BMW jure pouvoir parvenir à fabriquer une voiture de se déplacer sur les routes sans aucune intervention d'un conducteur d'ici 2021 et Ford Motor prévoit de lancer un véhicule doté de capacités similaires la même année. La liste n’est pas exhaustive. La preuve, il faut y ajouter à présent Honda.
Ce n’est pas le premier pays qui vient à l’esprit lorsque l’on parle d’innovation automobile. Et pourtant. Dans le secteur prometteur d’une intelligence artificielle qui va rendre les voitures autonomes, c’est le pays phare qui éclaire ce que sera la mobilité de demain. Un écosystème propice à l’innovation. Porsche l’a bien compris et annonce qu’il va investir des dizaines de millions de dollars dans les start-ups israéliennes.