Avec Michaël Bartholemy il était l'un des noms qui donnaient au projet Marc VDS Racing une connotation typiquement belge au défi que la structure s'est décidée à relever en Moto 2 cette année. Un projet qui a pris corps puisque l'enseigne a participé aux premiers essais de l'intersaison avec son châssis Suter et sa paire de pilotes Redding-Lonbois.
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La pluie d'abord suivie de cette obligation de faire 1 500 kms avec le même moteur n'a pas encouragé les protagonistes du Moto 2 à poursuivre plus avant leurs tests de Valence. Surtout que ce week-end, il faudra remettre ça à Jerez.
Le Moto 2 se révèle au grand jour à Valence et la concentration de l'ensemble du plateau annoncé en ce lieu ou les premiers chronos avec le moteur unique d'origine Honda, alimentent les conversations au sein du paddock. Hier, c'était Mike Webb qui se faisait le défenseur du quatre cylindre 600cc de dotation, mais aujourd'hui c'est un boss de team qui s'exprime.
L'homme qui s'exprime ainsi sur le sujet polémique de la puissance du 600 quatre cylindres mis exclusivement à la disposition de Honda pour le Moto 2 n'est autre que le Directeur Technique dudit championnat.
C'est parti pour trois jours de test à Valence pour un Moto 2 qui se présente pour la première fois de sa courte histoire avec un plateau quasiment finalisé. Tant au nouveau des effectifs que techniquement puisque dans le même temps, le quatre cylindres unique a fait ses grands débuts face au chronomètre.
Le voilà ! Il s'est fait attendre mais il est arrivé comme promis le 27 février chez les écuries engagées dans l'inédit Moto 2. Celui-là, c'est le moteur qui fournira la totalité du plateau, un quatre cylindres, quatre temps, 600cc, sorti par Honda et qui sera suivi techniquement par Geo Technology, une enseigne basée en Suisse, dirigée par Osamu Goto.
Voici les nouvelles couleurs que notre sémillant Jules Cluzel arborera cette saison dans la toute nouvelle catégorie Moto 2. Une discipline voulue comme l'antichambre du Moto GP en lieu et place d'un GP250 qui avait largement démontré sa valeur formatrice vers l'élite durant de nombreuses saisons.
Il n'y a décidément rien à faire. Dès qu'une Moto 2 met ses roues sur une piste, elle attire les nuages qui se plaisent à se soulager sur le tracé sélectionné. Barcelone n'a offert qu'une journée de travail sur trois réservés à une grand majorité du plateau.
La pluie n'a pas voulu vraiment lâcher les protagonistes de Barcelone qui n'ont eu finalement que la journée d'hier pour vraiment défricher leur nouveau terrain de jeu, le Moto 2. Ce matin, en effet, la piste était à nouveau détrempée et très peu de pilotes se sont risqués à affronter les éléments.
Les cieux ont été plus cléments en ce second jour de test des Moto 2 du côté de Barcelone et pourtant, c'est quand même tombé comme à Gravelotte. Au sens propre puisque dès le matin, les pilotes se sont rués sur une piste séchante qui a eu raison de six d'entre eux soit Thomas Lüthi, Alex Debon, Julian Simon, Fonsi Nieto, Claudio Corti et surtout Roberto Rolfo qui s'est luxé l'épaule dans l'opération.