Samedi chez les E 2, pour le multiple champion du monde, Juha Salminen, courir en Suède, c'est un peu la maison, il se porte en tête et augmente son capital temps tout au long de la journée pour remporter celle-ci.
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Samedi, sous une météo menaçante, c'est tout d'abord un Seistola flamboyant qui laisse la tête de course à Planet. Pas pour longtemps, Antoine Méo hausse le rythme et reprend sa marche en avant, malgré une résistance de haut rang de Fabien Planet, le pilote KTM remporte cette première journée suédoise, sans jamais pouvoir se relâcher, la Sherco de Planet n'étant jamais bien loin.
Les pilotes d'enduro ont repris le chemin du mondial en Suède, qui précède la semaine prochaine la Finlande, dernière ligne droite pour les prétendants aux titres mondiaux. Des titres mondiaux qui devraient tomber dans la besace de plusieurs pilotes Français.
Chez Husaberg, spécialiste de l'enduro, on avait innové avec un moteur positionné curieusement, incliné vers l'avant et retourné par rapport aux standards connus. Coup de balais radical pour 2013 avec retour au conventionnel.
En lisant ces lignes, certains vont se dire : « J'aurais du le garder ! ” C'est en parlant de leur 200 WR qui a, voici 20 ans, été une véritable réussite, un coup de maitre de Yamaha, hélas abandonné depuis.
Le Championnat de France d'enduro a fait escale ce week-end à Chabreloche (63) non loin de Noiretable, dans le massif central, une épreuve quelque peu humide mais avec les spéciales en herbe juste bien, de l'enduro. Samedi en E 1, notons déjà l'absence de Jérémy Joly (Yamaha) et Marc Bourgeois, tous les deux blessés.
Alors que le championnat du monde d'enduro a basculé dans sa seconde moitié en Italie le weeke-end dernier, l'entraîneur national, Frédéric Weill, a proposé au Président de la FFM, Jacques Bolle, et au directeur technique national, Philippe Thiebaut, la liste des pilotes présélectionnés en Equipe de France pour défendre les couleurs françaises aux prochains ISDE.
L'an dernier, Ludivine Puy n'avait laissé aucune victoire à sa rivale Espagnole Laia Sanz, mais vu les résultats, ne serait-on pas face à la fin d'un règne. Il faut reconnaitre que certains chronos parlent d'eux-mêmes, à titre d'exemple, des spéciales de 3 minutes pour Laia en ont demandé quatre à Lulu !
Chez les juniors, Mathias Bellino a remporté samedi la moitié des spéciales, sans pour autant prendre le large, une faute à mi-journée lui fait perdre sa presque confortable avance. Il parvient néanmoins à tenir le local Manzi qui finit second et le nouveau venu, le jeune Argentin Benavides.
En E 3, il était évident qu'il serait difficile à Christophe Nambotin de continuer son sans-faute, avec ses huit victoires sur autant de possible cette année. Le titre se dessinant clairement, il faudrait savoir compter.