L'état général de l'infortuné Roberto Locatelli a été stabilisé, mais la liste de ses blessures semble être le synonyme d'une poursuite de saison bien compromise. Par ailleurs un moindre mal, lorsque l'on découvre les images effroyables de sa chute.
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On est loin de ce qui avait espéré par Maître Yoda, du côté de Kawasaki. Du moins, pour ce qui est de la qualif, l'annonce de la première ligne espérée et la deuxième au moins attendue de Randy relève ce soir plus du fantasme que du pronostic rationnel.
Loris Capirossi et Nicky Hayden seront-ils les victimes du passage à la réglementation 800 cc ? Il est sans doute trop tôt pur le dire, mais force est de constater que les deux pilotes sont très loin d'afficher le niveau auquel ils nous avaient habitué depuis plusieurs saisons.
Tout avait pourtant bien débuté pour un team Gilera qui occupait les avants postes en fin de première journée à Jerez. Mais le mauvais sort guettait l'écurie et s'abattait sur elle lors de la seconde séance d'essai libre.
Lorenzo a gardé sa pole mais la journée a été beaucoup moins facile que celle d'hier. La réplique est venue de ses compatriotes, dont Barbera, toujours aussi motivé pour enfin prendre l'ascendant sur celui qui l'a invité à quitter le team officiel, pour celui de Toth, par ailleurs d'un excellent niveau.
Rien ne semble plus vouloir sourire à Mike Di Meglio. Une saison calamiteuse au sein du team de la FFM pour mieux trouver refuge auprès de l'ex-structure Humangest redevenue Scot, et qui faisait courir Talmacsi l'an dernier. Avec l'espoir de s'y relancer. Las !
Les sœurs Piaggio ont repris le pouvoir après une première journée où la KTM de Koyama était venu jouer les troubles fêtes. Au soir de cette seconde séance, si la machine orange est toujours menaçante, la physionomie de la grille ressemble cependant bel et bien à une réunion de famille, avec Aprilia en bout de table.
Lorsque l'on regarde bien la feuille des temps de cette séance de qualif ibérique, force est de constater qu'il est impossible d'en tirer des conclusions pour la course du lendemain. La première ligne se trouve rassemblée en 58 millièmes, 16 pilotes sont regroupés en une seule seconde, et tout le plateau en 1,8 s.
L'ambiance était morose côté Français au bilan de cette première journée espagnole. Les Kawasaki étaient d'abord loin du compte, alors qu'elles étaient arrivées à Jerez le moral gonflé à bloc.
Ca faisait bien longtemps que l'on n'avait pas vu Carlos Checa à pareille fête. Précédemment dans l'ombre de Biaggi puis de Capirossi, il avait bien failli définitivement passer à la trappe du Moto GP avant de se refaire une santé éclatante chez Tech'3. Pour qui, il a couru pour rien, pour se relancer.