Il ne faut pas se voiler la face. L'abandon de Fabio Quartararo aura été la déception d'un Grand Prix de France qui a été aussi une tristesse pour l'ensemble du team champion du monde Estrella Galicia. La météo avait favorisé les talents des pilotes de l'équipe qui s'étaient positionnés aux deux premières places de la grille de départ.
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Vous avez été 183. 161passionnés à vous ruer sur un tracé du Mans qui vous a récompensé le dimanche avec un soleil radieux. Celui-là même qui a baigné de bonheur un team Yamaha décidément dominateur en MotoGP et qui a décroché avec un doublé sa quatrième victoire en cinq courses.
La seconde journée du Grand Prix de France aura été placée sous le signe de la météo qui a imposé ses conditions dans l'établissement de la hiérarchie des catégories. La pluie s'est ainsi invitée dans la Sarthe et si les ondées ont perturbé les plans de travail en MotoGP et le rythme des qualifications en Moto2, elles ont carrément décidé de la grille de départ en Moto3.
Sous un ciel menaçant mais indulgent, le Grand Prix de France s'est lancé sur un tracé du Bugatti qui célèbre ses cinquante ans. Un rendez-vous où les Français sont attendus de pied ferme. Avec un Johann Zarco en tête de la catégorie Moto2 et un Alexis Masbou revanchard accompagné d'un Fabio Quartararo plus que prometteur en Moto3, c'est bien une Marseillaise qui est attendue au Mans.
A la veille des premiers essais du Grand Prix de France Moto, Louis Rossi a présenté la nouvelle livrée de sa machine, entièrement consacrée aux 50 ans du Circuit Bugatti et à l'Automobile Club de l'Ouest dont il est l'ambassadeur.
On avait perdu Jorge Lorenzo depuis trop longtemps si bien que l'on a été très heureux de le retrouver lors d'un dernier Grand Prix d'Espagne où il a écrasé ses adversaires. Au Mans, ce week-end, il faudra confirmer ce retour de « Por Fuera » et confirmer sa position de prétendant à la couronne mondiale.
La saison 2015 de Marc Marquez en MotoGP est loin d'être un long fleuve tranquille apprécié en 2014. Cette fois, il y a pas mal de remous avec des Yamaha timides en essais mais redoutables en course et qui ont raflé trois des quatre Grands Prix disputés jusque là.
Une victoire, des podiums et, surtout, de la sérénité et du sourire, c'est le Johann Zarco millésime 2015. Et c'est apparemment une bonne cuvée car qui l'eût cru il permet au public Français de voir arriver pour le Grand Prix de France un de ses compatriotes en tête du championnat du monde.
La saison d'Alexis Masbou avait commencé d'une manière idéale. Une victoire au Qatar pour se mettre en jambe, il n'y a pas meilleur exercice pour entamer une campagne. Hélas, la suite a été moins heureuse : deux abandons sur chute puis une modeste quinzième place à Jerez, lieu où le Français a eu maille à partir avec son embrayage et n'a jamais trouvé l'adhérence.
Après quatre Grands Prix disputés cette saison, Valentino Rossi a remporté deux victoires et n'est jamais descendu d'un podium qu'il a, depuis le denier rendez-vous de Jerez, fêté deux-cents fois dans sa carrière.