Chez Yamaha, on vit un cauchemar éveillé. La moto officielle marche une fois sur deux, sans vraiment d’explication et pendant ce temps, la machine privée joue les premiers rôles avec un Johann Zarco dessus. Un scénario qui s’est encore vérifié lors des qualifications du Grand Prix de France. Le Français est en pole position tandis que le Doctor est neuvième, à plus de sept dixièmes…
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Ce n’était plus arrivé depuis 1988 et un certain Christian Sarron. Mais ça, y est, la statistique est révisée : un Français s’est installé sur la pole position de son Grand Prix national sur la grille de départ. Il s’appelle Johann Zarco et il a parfaitement géré une pression trop souvent mise en avant par nos compatriotes sportifs pour expliquer leur échec. Le pilote d’un team Tech3 compatriote n’a pas craqué. Bien au contraire : il a battu Marc Márquez et s’est offert le record de la piste du Bugatti… Du grand art !
Le Bugatti n’a jamais été un terrain de jeu pour les Honda. Mais cette année, il pourrait en être autrement. Marc Márquez s’est en effet montré à l’aise ce vendredi au Mans, ce qui fait de lui un des favoris pour le Grand Prix de France de ce dimanche. Le HRC a qui plus est amené un nouveau carénage avec aileron et qui donne satisfaction.
Le tracé du Bugatti est comme une fontaine de Jouvence pour une usine Yamaha qui, d’un coup d’un seul, a vu tous ses problèmes récurrents s’effacer. Au bilan de cette première journée du Grand Prix de France, on trouve les trois motos d’Iwata dans le top 5 et en tir groupé. Rossi est en tête du trio et ne boude pas son plaisir. Mais il n’est pas dupe non plus…
Johann Zarco a très honorablement débuté un Grand Prix de France où il est attendu au tournant par tout un peuple. Le pilote Tech3 Yamaha pointe cinquième au terme de la première journée au Mans, coincé entre les deux Yamaha officielles menées par Valentino Rossi. La M1 aime le Bugatti et y sera donc à suivre. Mais pour le podium, voire la victoire, il faudra plus pour le double Champion du Monde de Moto2…
Le Mans est le temple du Grand Prix de France mais aussi le terrain de jeu d’une usine Yamaha qui a remporté sept des dix dernières éditions du rendez-vous national du MotoGP, disputées sur le circuit Bugatti. Les trois dernières visites dans la Sarthe ont été leur apanage et, l’an passé, Maverick Viñales apportait à la firme au diapason son 500e succès historique. Certes, mais on s’arrêtera là pour les honneurs…
L’an passé, Johann Zarco était arrivé second de son premier Grand Prix de France de MotoGP. Celle fois, il y arrive second au championnat derrière Marc Márquez après huit premières lignes consécutives et trois pole positions tout comme autant de podiums. Le Français sera donc à prendre au sérieux chez lui, et le public compatriote ne s’y trompera pas !
Ce week-end, c’est notre pays qui accueille le grand cirque des Grands Prix moto pour un rendez-vous qui pourrait bien être historique. Dans un peloton resserré en MotoGP, un Français est en mesure de réaliser l’exploit d’un succès à domicile en la personne de Johann Zarco. Une occasion en or pour le pilote Tech3 qui roulera sur une Yamaha qui aile le tracé du Bugati. L’an prochain, avec une KTM, ce sera a priori plus compliqué… Alors gaz !
Claude Michy est l’heureux organisateur d’un Grand Prix de France de MotoGP qui est lice pour battre tous les records d’affluence cette année. Entre un Johann Zarco second au championnat et une météo qui s’annonce clémente dans un calendrier qui offre un lundi chômé, tous les ingrédients sont là pour que les 205 000 spectateurs de l’an passé soient plus nombreux en 2018. Et il y aura en plus des cadeaux et des animations qui voudront le détour…
À l'occasion du Salon de la Moto de Limoges, Caradisiac Moto est allé à la rencontre de Cédric Tangre. Champion de France en titre catégorie 600cc Supersport, le pilote tricolore venait d'avoir la confirmation de l'obtention d'une wild card Moto 2 pour le Grand Prix de France. C'est donc au guidon de sa Mistral 610 qu'il s'alignera sur la grille de départ le 20 mai prochain.