Cette seconde manche de Superbike à Donington est pour l'instant le haut fait de cette saison 2012 décidément passionnante. La chute de Checa et le « strike » de Rea feraient presque oublier que BMW a non seulement remporté sa première victoire lors de la première manche, mais que la firme bavaroise, grande perdante de la deuxième, a réalisé doublé.
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Si, dans un récent twitte, Colin Edwards avait trouvé le couse d'Estoril de Moto GP un tantinet ennuyeuse tout en s'extasiant sur les Moto 2 et Moto 3, il faut espérer qu'il n'ait pas eu l'occasion de se brancher sur cette seconde manche de Superbike à Donington dont l'épique épilogue restera dans les annales des courses de la vitesse moto.
C'est fait ! BMW a enfin ouvert son compteur de victoires en Superbike, et c'est à un vainqueur de Donington de l'an passé que le constructeur doit son bonheur. Marco Melandri, la nouvelle recrue s'est ainsi imposé devant l'autre S 1000RR d'un Leon Haslam qui aurait bien voulu être l'homme de l'événement devant son public.
Jonathan Rea pensait bien se voir récompensé de ses efforts après une dure première journée passée sur ses terres de Donington. Une chute à chaque séance disputée méritait bien une pole provisoire qu'il a effectivement tenue avant que ce diable de Smrz ne lui souffle le meilleur chrono en fin de partie.
Ce sera officiel dès cet après-midi dans un communiqué Kawasaki. Loris Baz sera sur le Ninja officiel aux côtés de Tom Sykes lors du rendez-vous Superbike de Donington dès ce week-end.
L'ambiance s'est quelque peu alourdie au sein d'un paddock de Superbike qui se prépare, ce week-end, à se retrouver du côté du site de Donington. Une zone géographique qui n'est pas spécialement baignée par le soleil si bien que l'on risque bien de voir resurgir les soucis vécus en Italie.
Le Superbike se souviendra décidément longtemps de son vingt cinquième anniversaire arrosé de Monza. Un temps de chien, des pilotes qui n'en font qu'à leur tête, un manufacturier unique furieux de se retrouver sur la sellette et un team Effenbert Liberty qui qualifie le meeting de farce, voici les ingrédients épicés jetés dans un chaudron ardent qui continuent à mitonner à feu doux.
L'étape de Monza du Superbike va laisser des traces. Elle devait être festive grâce aux vingt cinq ans de la catégorie mais elle a tourné en eau de boudin à cause de la pluie qui a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Les vingt cinq ans du mondial Superbike à Monza auront été un cap. Mais peut être pas du genre qu'aurait voulu symboliser les Flammini. Car la fête a clairement tourné au vinaigre à cause d'une pluie, des pneus et une mobilisation inédite des pilotes qui, au grand jour, ont, consciemment ou non, donné l'impression de frondeurs.
Ce vingt cinquième anniversaire du mondial Superbike à Monza aura été décidément bien triste. Avec, comme invité non désiré la pluie, et un cadeau empoisonné, la cohésion des pilotes, une première, que la qualité des pneus pluie du manufacturier unique Pirelli aura soudé pour peser sur la tenue du meeting.