C'était attendu et on n'a pas été déçu. Avant que le Grand Prix de Catalogne ne lance ses hostilités, un local de l'étape a assuré son avenir pour les deux prochaines années. Et pas n'importe qui n'importe où : Marc Márquez chez Honda. Jusqu'en 2018.
Cette année, Marc Márquez a promis à son patron qu'il ne tenterait plus le tout pour le tout pour la victoire. Il a juré qu'il saurait gérer et faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Et avec la Honda qu'il a cette année, MM93 doit s'imposer une discipline de fer.
Marc Márquez a terminé rassuré la première journée sur un tracé du Mugello qui n'a jamais été le jardin préféré de Honda. Sur un bon rythme qui est celui des Yamaha, le voilà en embuscade et prêt à tirer partie de la moindre opportunité. Voire plus si affinités.
Le dernier Grand Prix de France aura été marqué par deux chutes simultanées et indépendantes dans une course remportée de main de maître par Jorge Lorenzo. Une consécration que n'ont pu voir Dovizioso et Márquez qui sont tombés en même temps, au même endroit en tentant de suivre Valentino Rossi.
Marc Márquez est aussi connu pour ses talents d'attaquant sur la poste que pour ses chutes lorsque les limites sans cesses repoussées ont été dépassées. Ce que l'on savait moins c'est qu'il était aussi un sacré tombeur. La preuve avec cette séquence en mode vidéo cachée d'un double Champion du Monde cherchant sa route en pays conquis.
Marc Márquez avait promis au vice-président du HRC Nakamoto qu'il saurait se résigner à marquer des points plutôt que de tenter l'impossible avec une moto pas encore au niveau. Ce dernier était absent au Mans. Est-ce la raison de sa chute après une attaque trop prononcée ?
Marc Márquez a appris à subir et jouer placé. C'est d'ailleurs lui qui mène le Championnat. Ceci dit, on le sent bouillir et espère retrouver les jours où il pourra libérer ses instincts d'attaquant. Au Mans, ce n'était pas encore le moment mais en bon prédateur, il saura demain, en course, saisir la moindre opportunité.
Le leader du championnat Marc Márquez est arrivé méfiant au Mans. Au terme de la première journée, il s'en sort assez bien avec le nouveau pneu Michelin arrière à structure moins rigide mais la même gomme a exacerbé les qualités de la Yamaha avec Lorenzo dessus tandis que les Ducati sont à nouveau une menace pour sa Honda.
Connu pour sa soif inextinguible de victoires, Marc Márquez a montré à Jerez qu'il pouvait à présent boire du petit lait plutôt que le calice jusqu'à la lie. Entendez par là qu'il sait à présent quand on ne peut pas faire autre chose que de ramener des points face à des adversaires qui vous privent de la consécration.
Leader presque confortable au championnat après deux victoires et trois courses, Marc Márquez est arrivé à Jerez avec l'idée de ne pas trop en faire. Une résignation qu'on ne lui connaissait pas mais qui se limite quand même à une troisième place sur la grille de départ.
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