On redoutait la pluie et on espérait une course ouverte dans cette 50e édition du Grand Prix de France et on n’a eu ni l’un ni l’autre. Sous un ciel menaçant qui n’a jamais arrosé le bitume du Bugatti, Marc Marquez a parfaitement joué sa participation en se jouant de trois Ducati qui ont tenté la course d’équipe. Dovizioso sauve la seconde place et s’ancre comme le dauphin de l’officiel Honda au championnat. Comme lors des deux dernières campagnes…
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Malgré une chute qui était la seconde de la journée, Marc Marquez s’est adjugé la pole position d’un Grand Prix de France qui souffle ses 50 bougies. Pour le pilote Honda, c’est sa 55e positions de pointe dans la catégorie reine ce qui fait de lui, à 26 ans, l’égal de Valentino Rossi. Mais avant d’en arriver là, il a fallu braver les éléments au Mans, ce dont s’est aussi sorti l’officiel Yamaha.
Ce Grand prix d’Espagne a tenu toutes ses promesses jusqu’à un treizième tour maudit pour le Français Fabio Quartararo. Ce dernier livrait jusque-là une prestation de toute beauté, roulant dans le sillage d’un Marc Marquez qui l’avait à l’œil et n’amusait pas le terrain pour décourager son rival qui venait, la veille, de lui prendre la statistique du pilote le plus précoce à décrocher une pole position en catégorie reine des Grands Prix. Puis, soudain, le sort nous a rappelé que nous étions dans un sport mécanique…
C’est parti pour la quatrième manche du championnat qui a lieu ce week-end sur le tracé de Jerez pour un Grand Prix d’Espagne qui s’annonce indécis. Car cette année, les Ducati semblent en mesure de s’en aller perturber les Honda alors que l’on attend une confirmation de la bonne forme affichée par les Yamaha et la Suzuki de Rins lors des dernières joutes. Mais pour ces deux marques, les choses se sont révélées plus compliquées…
Les qualifications d’un Grand Prix des Amériques qui se déroulera ce dimanche sur le tracé d’Austin ont permis à Marc Marquez de prendre sa septième pole position de rang en terres texanes. Une domination affirmée, mais il faudra que l’Espagnol surveille un Rossi en embuscade et second temps. Crutchlow met une autre Honda sur la première ligne. Puis derrière, il y a des surprises…
La poignée de main entre Marc Márquez et Valentino Rossi après le Grand Prix d’Argentine n’est pas oubliée, même après deux semaines. À Austin, la star de Repsol Honda a expliqué comment est arrivé ce moment…
Marc Marquez a remporté tous les Grands Prix des Amériques qui se déroulent depuis 2013 sur le tracé d’Austin au Texas. Une invincibilité qui devrait se prolonger ce week-end et qui devrait le mettre au niveau d’un certain Agostini en nombre de victoires successives dans un pays. Son aîné en est à 13 en Finlande. Un score qu’il peut atteindre dimanche aux États-Unis.
Le Grand Prix d’Argentine 2018 avait été marqué par un accrochage entre Marc Marquez et Valentino Rossi qui avait dégradé encore un peu plus une relation tendue. Un conflit né de la fin de saison 2015 et ce Grand Prix de Malaisie où les deux hommes s’étaient aussi accrochés, un fait qui avait scellé les espoirs de dixième titre pour le Doctor… Mais en 2019, sur le tracé de Termas, le pilote Yamaha et le pilote Honda se sont congratulés…
Dans un MotoGP où chaque millième compte, la prestation donnée par Marc Marquez en Argentine de dimanche est à marquer d’une pierre blanche. L’officiel Honda n’a jamais laissé le moindre espoir à ses adversaires sur l’issue de cette seconde course de la saison. Au terme des deux premiers tours, il avait déjà plus de deux secondes d’avance. Alors l’intérêt s’est porté à ce qui se passait derrière.
Marc Marquez a signé la énième pole de sa carrière en Argentine, mais il est conscient qu'il ne peut pas dormir paisiblement. La Ducati de Andrea Dovizioso semble avoir ce qu'il faut pour combattre cette fois-ci et il pourrait aussi s'inviter Valentino Rossi qui semble avoir trouvé un sentiment positif avec la M1 en Argentine.