Au moment où le chiffre d'une mortalité routière en inflation pour la deuxième année consécutive tombe du ciel, le drone verbalisateur annoncé par le gouvernement prend son envol. Ce dernier donnera peut-être de l'air aux politiques qui n'arrivent plus à nous persuader de la justesse et du désintérêt dans leur démarche à vouloir rendre les routes plus sûres.
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Les premières victimes d'un accident de la route sont bien sûr celles directement impactés par les faits. Mais du choc violent qui s'échappe d'une collision ou d'une sortie de roue se propage une onde dévastatrice qui va bouleverser d'autres existences.
Pas moins de 26 millions d'amendes ont été dressées par les forces de l'ordre aux usagers de la route en 2015. Un travail de sape qui a rapporté aux caisses de l'Etat 1,671 milliard d'euros. De quoi nous assurer des chaussées en bon état et une bonne sécurité routière ? Que nenni.
Il est des endroits où il fait apparemment moins bon de rouler qu'ailleurs. Et cette remarque n'a rien à voir avec l'état des routes, de la topographie des lieux ou même encore de la météo. Non, il s'agit d'une chose plus générale mais aussi plus essentielle, surtout pour nous qui sommes vulnérables : la mortalité routière.
C'est la belle initiative de ce début d'année. Un vœu qui, malgré la période propice à leur propagation, risque d'être pieux. Mais le fait est là. Un sénateur pique une grosse colère contre une répression routière qu'il compare lui-même à de la fiscalité indirecte.
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La rumeur courrait depuis la fin de la semaine dernière. C'est maintenant une annonce officielle. La circulation des deux-roues entre deux files de voitures va être expérimentée. Un décret sur le sujet est paru samedi au Journal officiel. Il autorise la manœuvre dans certaines conditions et dans certains départements.
Un assureur assure certes et indemnise aussi mais pour éviter ça il fait également de la prévention. Ce qui est différent de la prévoyance qu'il a évidemment tout autant dans ses options. Mais là, il s'agit de rallier la cause de la sécurité routière dans une période qui sera propice tout autant à la fête qu'au drame.
Nos dirigeants nationaux ont beau actuellement se parer des atours de sauveurs de la planète dans une COP21 dont l'organisation aura alourdi la taxe carbone, ils auront du mal, avec le temps, à nous faire oublier que ces habits sont décidément trop grands pour eux.
C'est un peu un paradoxe, mais nos politiciens n'en sont plus à un près. Paris accueille une conférence sur le climat sous haute tension, que ce soit à cause de la thématique ou du fait de la conjoncture sécuritaire sensible.