Maverick Viñales a retrouvé la forme sur les bords de l’Adriatique en même temps qu’il se familiarisait avec une Yamaha version 2018 déjà fonctionnelle. Seul dans le box officiel d'Iwata pour les raisons que l’on sait, il n’a pas faibli et compte bien reprendre le rythme qui était le sien en début de saison. Il faudra pour cela concrétiser à Misano, ce dimanche, face à une rude concurrence tandis que la météo s’annonce incertaine.
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Qualifié quinzième à Misano, le Français Loris Baz espère que la pluie viendra brouiller les cartes pour le Grand Prix de San Marin programmé ce dimanche. Il aurait alors une chance de se refaire et de briller sur une Ducati qui ne lui est toujours pas garantie pour la saison prochaine.
Sur un tracé torturé comme Misano, s’élancer de la seconde ligne, c’est prendre une option au moins pour un top 5 si le départ se passe bien. Malgré une chute le matin, Johann Zarco a atteint cet objectif et regarde maintenant vers une course où l’on dit que la météo y jouera son rôle. Le Français n’espère qu’une chose : commencer et finir avec les mêmes conditions de piste. Et donc, ne pas changer de moto…
Seul dans son box Yamaha du fait du forfait d’un Rossi blessé, Maverick Viñales a tenu à lui seul la maison d’Iwata à Misano pour prendre la pole-position de ce Grand Prix de San Marin. Doté du châssis 2018 et ayant su adapter son pilotage devenu moins agressif, celui qui en est à quatre positions de pointe cette année devance le leader du championnat Dovizioso et un Márquez qui a encore chuté. Mais qui s’est aussi encore relevé.
C’est un Maverick Viñales solitaire dans son box Yamaha qui fera ce Grand Prix de San Marin à Misano, Valentino Rossi est forfait pour cause de blessure mais il s’est trouvé une nouvelle compagne avec qui il est déjà en osmose : il s’agit de la M1 version 2018 qu’il a déjà adoptée et qui lui permet de retrouver les avant-postes. Le voilà en effet second au terme de cette première journée du treizième rendez-vous de l’année en MotoGP.
Marc Márquez avait bien entamé son Grand Prix de San Marin avant de se prendre les pieds dans le tapis l’après-midi. Car si le Champion du Monde en titre descend les chronos, il tombe aussi souvent et l’officiel Honda est de nouveau parti à la faute lors de la seconde séance d’essais libres. Le voilà cinquième, par le fait, mais il est capable de bien mieux.
On ne peut pas dire que, jusqu’à présent, le tracé de Misano a été favorable aux Ducati. Le constructeur ne s’y est en effet imposé qu’une seule fois, en 2007 avec Casey Stoner. Depuis, la firme de Bologne a inscrit deux podiums avec Toni Elias (2008, 3e) et Valentino Rossi (2012, 2e). Mais Cette année, les choses semblent mieux se présenter. Petrucci est en tête tandis que Dovizioso, en tête du championnat avec quatre victoires cette saison est un solide troisième. Alors, un nouvel exploit de DesmoDovi ?
Loris Baz a terminé sa première journée du Grand Prix de San Marin à la quatorzième place. C’est un rang de mieux que le classement de son équipier Barberá. Pour la suite, le Français espère suffisamment progresser sur sa Ducati GP15 pour s’inscrire parmi un top 10 qui lui ouvrirait les portes de la Q.2. C’est tout le mal qu’on lui souhaite dans un contexte où une des deux motos du team Avintia reviendra en 2018 à Tito Rabat tandis que ni Barberá, ni Baz, ne sont assurés d’un quelconque avenir en MotoGP pour le moment…
La première journée de Johann Zarco à Misano ne paraît pas particulièrement réussie au vu du résultat affiché. Une chute le matin, une douzième place l’après-midi, le Français n’impressionne certes pas, mais, comme à son habitude, il a accompli un sérieux travail de fond qui devrait lui permettre de monter en puissance. Le tout avec l’aide du nouveau carénage Yamaha dont il est satisfait.
C’est parti pour un Grand Prix de San Marin qui espère profiter du soleil de Misano pour faire venir un public qui devra faire sans Valentino Rossi. La fibre nationale transalpine peut aussi être un argument pour consoler la foule dévouée au Doctor et c’est Ducati qui se charge de l’entretenir en présentant un beau tableau d’ensemble sur la feuille des temps du premier jour. Qui plus est, c’est un Italien qui vire en tête : Danilo Petrucci.