Parti cinquième du 50e Grand Prix de France, Valentino Rossi a fini au même rang sous le drapeau à damiers. Sur un tracé du Bugatti que l’on disait favorable aux Yamaha, celles-ci ont avoué leurs limites face aux Ducati et à la Honda de marc marquez. Il faudra trouver autre chose pour faire la différence cette saison mais rien n’est impossible, surtout si l’on se réfère aux chronos réalisés en fin de course par Fabio Quartararo…
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Dans la grisaille du 50e Grand Prix de France, Marc Marquez a remporté une victoire indiscutable qui lui a permis de renforcer son avance au Championnat du Monde MotoGP. Cette réalisation est le 300e succès de Honda dans la catégorie reine, le premier constructeur à atteindre un tel succès dans la discipline. Jim Redman et la Honda RC181 ont remporté la première victoire de Honda dans le genre en 1966 à Hockenheim, Mike Hailwood devenant le deuxième vainqueur quelques courses plus tard à Brno.
On redoutait la pluie et on espérait une course ouverte dans cette 50e édition du Grand Prix de France et on n’a eu ni l’un ni l’autre. Sous un ciel menaçant qui n’a jamais arrosé le bitume du Bugatti, Marc Marquez a parfaitement joué sa participation en se jouant de trois Ducati qui ont tenté la course d’équipe. Dovizioso sauve la seconde place et s’ancre comme le dauphin de l’officiel Honda au championnat. Comme lors des deux dernières campagnes…
Malgré une chute qui était la seconde de la journée, Marc Marquez s’est adjugé la pole position d’un Grand Prix de France qui souffle ses 50 bougies. Pour le pilote Honda, c’est sa 55e positions de pointe dans la catégorie reine ce qui fait de lui, à 26 ans, l’égal de Valentino Rossi. Mais avant d’en arriver là, il a fallu braver les éléments au Mans, ce dont s’est aussi sorti l’officiel Yamaha.
Jorge Lorenzo vit des premiers instants chez Honda au moins aussi compliqués que ceux partagé avec Ducati. Mais honda demande à son pilote de se faire au plus vite à sa machine. Un message reçu lors de la FP2 du Grand Prix de France après une FP1 encore décevante.
Meilleur temps le matin et dans le quatuor de tête l’après-midi, Fabio Quartararo a montré lors d’un vendredi qui marquait l’entame du Grand Prix de France qu’il serait à nouveau aux avant-postes en MotoGP. Certes, mais il faisait beau et la piste était sèche. La question sera pour la suite, annoncée avec la plie. Or le tricolore n’a jamais piloté sa Yamaha sur une piste humide…
Le Grand Prix de France a ouvert ses hostilités ce vendredi sur un tracé du Bugatti baigné par un soleil bienveillant. Des conditions clémentes qui ne dureront pas si bien qu’il était important de sortir de cette journée en faisant partie du top 10. Certains y sont arrivés, mais d’autres, et non des moindres, ont échoué…
Ce week-end, le MotoGP fera escale sur le tracé du Bugatti pour disputer le Grand Prix de France. Un rendez-vous généralement pour les Yamaha qui aiment le circuit sarthois. De bonnes dispositions que Valentino Rossi a l’intention d’exploiter pour se retrouver sur le podium à la fin de la course ce dimanche.
La recrue de Petronas Yamaha, Fabio Quartararo, émerveille non seulement le paddock MotoGP, mais aussi son chef d’équipe, Wilco Zeelenberg, et son collègue de la marque, Maverick Viñales.
Ce n’est rien de dire que Johann Zarco s’attendait à tout autre chose dans ce début d’aventure avec KTM. Non seulement la mayonnaise n’est pas montée, mais en plus, ça n’a pas été loin de tourner au vinaigre. La tension du Grand Prix d’Espagne est quelque peu retombée et avant le Grand Prix de France, le tricolore s’ouvre à ses compatriotes qui seront nombreux à venir le voir ce week-end, pour le Grand Prix au Mans.