Répondre à l'interrogation sur la tenue, ou non, d'un Grand Prix du Japon le 2 octobre prochain, revient à trancher le noeud gordien. D'un côté un site qui a souffert, comme le reste d'un pays et l'ensemble d'une Nation, d'un cataclysme naturel qui a déclenché un dégât collatéral industriel et nucléaire majeur.
La saga sur l'avenir de Suzuki en Grand Prix commence à rappeler le feuilleton non moins tragi-comique vécu en son temps avec Kawasaki. Force est de constater que rien n'est encore clair chez des bleus qui ne voient toujours pas le début du commencement d'un prototype 1 000cc pour 2012, alors qu'ils doivent se contenter d'une unique moto cette saison.
Le Grand Prix des Pays Bas ne sera pas un rendez-vous comme un autre pour le clan Yamaha. Celui-ci a en effet décidé de célébrer sur le tracé d'Assen son demi siècle d'implication en compétition.
Dès le lendemain du Grand Prix de France fatal à la clavicule de Dani Pedrosa, l'idée avait germé du côté du HRC. Pour ne pas laisser la troisième RC212V au chômage technique, le plan B concocté consistait à faire monter le compatriote Aoyama d'un cran et de le remplacer chez Gresini par le pilote d'essai Akiyoshi.
On savait que des évolutions allaient arriver chez Ducati au moment d'aborder le meeting d'Assen. Mais on était loin de se douter que ce Grand Prix des Pays Bas qui pointe à l'horizon allait mettre à jour une nouvelle génération de Desmosedici, une sorte d'hybride entre la GP11 jusque là en piste et la future GP12, qui, en étant la première 1 000cc à tourner, ne préparait donc pas seulement l'avenir, mais tentait, aussi, d'apporter des solutions au présent.
Voilà qui ne va pas calmer l'insistante rumeur voulant que Dani Pedrosa se soit à nouveau blessé durant sa convalescence. Un scénario catastrophe qui expliquerait les forfaits à répétition du pilote HRC depuis l'accident du Grand Prix de France.
Jusque là impeccable, voire même étonnant, dans son parcours initiatique en Moto GP, Cal Crutchlow a connu l'infortune de la lourde chute à domicile. Sur un tracé de Silverstone qui avait été le théâtre d'une véritable démonstration l'an passé alors qu'il pilotait la R1 de Superbike, le Britannique pensait bien à un coup d'éclat, du genre première ligne à l'issue des qualifications.
Cela faisait longtemps que Jorge Lorenzo n'avait pas vu un drapeau à damiers. Depuis vingt cinq courses exactement, depuis cette saison 2009 et le Grand Prix d'Australie. Celui de Grande Bretagne a donc mis fin à cette belle série, mais cet abandon sous la pluie a aussi été synonyme de perte des commandes au championnat.
Après Nicky Hayden, c'est Valentino Rossi qui a pris le guidon de la GP12 au Mugello. Pour quatre vingt tours abattus sous un ciel clément et une piste refaite qui a de nouveau été louée par les protagonistes.
Le règlement des CRT, soit le Moto 1, ne devrait plus tarder à sortir et il a pris un peu de retard à la suite d'aménagements nécessaires à apporter. Notamment à propos du chapitre sur la cession éventuelle du moteur que ces nouvelles écuries utiliseront.
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