Entre Johann Zarco et la KTM, c’est encore une histoire à construire comme une moto à mettre au point. Le Français n’est pas encore en mesure de prétendre aux avant-postes, mais il y travaille ; Au Qatar, au cours de la deuxième journée de test, il a amélioré considérablement son chrono de la veille. Mais comme les autres ont fait de même, ça ne se voit pas au classement…
Il a d’autant plus impressionné qu’on ne l’attendait pas à pareille fête. Fabio Quartararo avait déjà attiré favorablement l’attention sur lui avec un septième temps le samedi au Qatar. Mais, dimanche, il est d’un coup d’un seul devenu comme un danger en se postant au troisième rang. Une première pour un pilote de 19 ans débutant dans la catégorie. Mais il ne s’agit que de test…
Coup de tonner dans le désert ! Celui du Qatar retentit encore de ce coup d’éclat d’un pilote de 19 ans qui, au guidon d’une Yamaha satellite s’est invité sur le tracé de Losail dans la cour des grands. Le Français Fabio Quartararo a marqué les esprits, dimanche, lors de la seconde soirée d’essai du MotoGP. Il s’est crânement installé à la troisième place sur la feuille des temps, derrière la Suzuki de Rins et la Yamaha de Viñales. C’est la sensation de cette intersaison qui se terminera ce lundi.
La recrue en MotoGP Fabio Quartararo s'améliore de plus en plus sur sa Yamaha Petronas: il a terminé septième samedi au Qatar et a de nombreux projets pour dimanche.
Piloter une KTM, c’est autre chose que de manier une Yamaha. C’est ce qu’il ressort depuis que Johann Zarco est passé de la dernière à la première. Son équipier Pol Espargaró avait fait de même mais il en est à sa troisième année avec la RC16. Le Français, lui, continue à faire sa connaissance. Au terme de la première journée des tests au Qatar, il évoluait à la 16e position à un peu plus de 1.7 secondes du meilleur temps de Viñales. Et, le tricolore se disait ainsi quelque peu frustré…
Une hirondelle ne fait pas le printemps et dans le désert, les mirages sont courants. Mais également les oasis. Chez Yamaha, on commence à y croire et on se dit que le grain de sable qui enrayait la belle mécanique du team officiel d’Iwata a enfin disparu. Au Qatar, pour la première journée de tes, tant Viñales que Rossi et même Quartararo ont montré que la M1 se comportait bien. Enfin !
Le Qatar accueille sur sa piste de Losail la dernière répétition générale d’un MotoGP qui fera ses grands débuts dans la saison 2019 sur le même circuit le 10 mars prochain. Une entrée en matière qui se fera sous la lumière des projecteurs comme il est maintenant de tradition. Puisque ce premier Grand Prix aura lieu la nuit. Tout le monde fourbit ses armes. Mais chez Honda, il y a comme une pointe d’inquiétude.
La Suzuki Katana a été un des points d’intérêt du dernier EICMA qui est aussi le Salon de Milan. Un événement qui a permis à la firme d’Hamamatsu en novembre de présenter son opus qui fleure bon les années quatre-vingt. Mais seulement dans les formes. Car pour le reste, c’est du contemporain. Et c’est un ancien pilote MotoGP qui le dit en images qui bougent.
Aprilia est une marque du puissant groupe Piaggio, et pourtant, la marque fait figure de petit poucet dans le concert MotoGP. Parmi les six constructeurs engagés, il est le seul à s’appuyer sur une structure privée Gresini. Il n’a pas d’équipe satellite et il n’avait pas jusque-là de vrai pilote d’essai. En conséquence, cela fait deux saisons de rang que la firme de Noale termine dernière au championnat des firmes. Mais en 2019, ça pourrait changer.
Pendant longtemps, l’organisateur des Grands Prix Dorna a espéré une course MotoGP en Indonésie. À partir de 2021, le rêve sera réalité. Le Grand Prix indonésien promet même d’être une course sur un tracé urbain…
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