Comme tout le monde, Valentino Rossi a bien sûr eu vent de l'alléchante proposition économique qu'a faite à Jorge Lorenzo une équipe Ducati en mal de leader depuis la panne physique de Stoner.
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Ce week-end à Indianapolis, les quarts de litre feront leur tout premier Grand Prix des Etats-Unis sur ce tracé légendaire, au contraire des deux autres catégories qui y ont déjà ouvert leur palmarès l'année dernière.
Éteint jusqu'au moment où on lui a montré la porte de sortie, manœuvre qui l'a transcendé au point de décrocher son premier podium de la saison à Brno, Toni Elias sent bien que cette fois, on ne le rattrapera pas par la manche à la dernière minute.
Le rendez-vous du Moto GP avec Indianapolis, dès ce week-end, sera sans aucun doute riche en enseignements et autres révélations.
L'emplacement d'Alvaro Bautista est déjà en cours d'aménagement tandis que Loris Capirossi n'attend que le signal de Paul Denning pour poser son paraphe en bas de son renouvellement de bail. Un Denning qui, par ailleurs a reçu avec joie l'idée de Suzuki de transférer les fonds de son programme en AMA Superbike arrêté vers celui du Moto GP en difficulté.
Nanti d'une machine que seul un Casey Stoner disparu pour le moment de la circulation a réussi à mener au titre, Ducati débauchera-t-il un Jorge Lorenzo qui chevauche actuellement la meilleure moto du paddock ? Une Yamaha qui a par ailleurs la faculté de se plier assez bien à toutes les humeurs des ses actuels pilotes.
Si l'affaire se fait, il en sera la première conséquence collatérale. Nicky Hayden, en effet, sera sans aucun doute invité à s'en aller voir ailleurs si Jorge Lorenzo décide de tenter une aventure Ducati aux enjeux sportifs risqués, mais à la valeur économique assurée.
L'idée qu'Aprilia sera bel et bien du Moto 2 en 2010 avec cinq motos prend à ce point de l'ampleur qu'il quitte progressivement la sphère trouble de la rumeur pour mieux prendre l'aspect d'un plan structuré.
Jorge Martinez n'est pas ravi d'avoir vu son protégé Bautista s'échapper vers Suzuki alors qu'il aurait bien voulu le mettre sur sa Ducati en 2010. Mais pour autant, il a commencé a en prendre son parti et essaiera de se consoler avec Barbera.
Vingt cinq victoires au compteur, un titre en 500, alors catégorie reine des Grands Prix, en 1993, Kevin Schwantz est ce que l'on peut appeler une autorité dans le milieu de la vitesse moto et le fait qu'il ait mis un terme à sa carrière de pilote n'enlève rien à son expérience et à sa sensibilité du milieu.