Le bilan de santé officiel de Jorge Lorenzo est sorti et il n'a réservé aucune autre mauvaise surprise sur une liste qui a de quoi déjà impressionner le commun des mortels pour mieux l'enjoindre de rester à la maison.
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On a beau être un blason capable de produire trois millions de machines pour son marché chinois, s'être attaché les services de Garry Taylor, l'ex-homme de Suzuki en Grand Prix, de Jan Witteveen, ancien motoriste d'Aprilia et de John Surtees, légende s'il en est comme directeur des opérations, et commander son châssis chez Harris Performance, on n'est pas du tout certain d'agrémenter ses ingrédients pour jouer les premiers rôles en GP125.
La première aurait dû avoir lieu cette année, en septembre, mais « les circonstances, l'acquisition du terrain et les différentes autorisations à obtenir » selon un certain Vicente Cotino Escrivas ci-devant Président du groupe immobilier Sedesa qui s'occupe du cas, n'ont pas rendu la chose possible.
Sur un tracé où Vermeulen comptait en trois occasions une pole et deux podiums, les troupes Suzuki pensaient bien se retrouver en pays ami en arrivant en Californie.
Il a été beaucoup question des pneus Bridgestone tout au long du week-end de Laguna Seca, surtout après les deux monumentales chutes de Lorenzo et de Stoner qui ont tous deux blâmés leurs gommes refroidies trop vite, du moins d'un seul côté, rendant de fait le pilotage sur le tracé californien pour le moins hasardeux.
Les spéculations sur le proche avenir de Lorenzo ne sont plus loin de devenir le feuilleton de l'été. Si, au grand jour, l'intéressé se déclare heureux chez une équipe Yamaha au sein de laquelle il ne semble pas souffrir de discriminations par rapport à son illustre aîné Valentino Rossi, du moins si l'on en juge par les résultats obtenus, dans l'ombre, les négociateurs s'agitent.
Les bulles des bouteilles de champagne débouchées en Californie ne sont pas montées à la tête du vice-président du HRC Suhei Nakamoto.
Cela ne changera rien à son triste sort, mais Andrea Dovizioso a tenu néanmoins à préciser les raisons pour lesquelles il s'est retrouvé les quatre fers en l'air à Laguna Seca. Une chute lourde de conséquence puisque l'Italien se retrouve à présent sixième au championnat et qu'elle est la seconde consécutive après celle subie à Assen une semaine auparavant.
C'est le message qu'a tenu à faire passer le boss des troupes Yamaha en Grand Prix, Masao Furusawa, reconnaissant ainsi que d'intenses tractations étaient en cours en coulisse sur le sort de Jorge Lorenzo.
C'est un Jorge Lorenzo héroïque qui montait sur le podium d'une course à Laguna Seca qu'il a effectué avec une clavicule en vrac et un pied droit sérieusement endommagé.
