Une victoire cette saison contre deux à ses principaux adversaires au championnat, et un Jorge Lorenzo qui prend la fâcheuse habitude de mieux manier la Yamaha M1 que lui, puisque par trois fois sur cinq possibles, il a dû baisser pavillon face à son jeune équipier, voilà des données qui ont le don d'agacer un Valentino Rossi qui se pointera à Montemelo ce week-end plus que jamais le couteau entre les dents.
C'est avec une certaine impatience que les pilotes Suzuki attendent le rendez-vous Moto GP de ce week-end à Barcelone. Et pour cause, c'est sur ce tracé de Montmélo qu'ils vont pouvoir enfin profiter du nouveau moteur qu'Hamamatsu leur a concocté.
Ce n'est pas une nouvelle qui va vous bouleverser, mais sachez quand même que la Formule 1 est actuellement en pleine crise politique.
En négociation avec Suzuki pour monter en Moto GP, mais aussi en pourparlers avec son actuel employeur Jorge Martinez qui espère le garder pour son propre projet parmi l'élite qu'il souhaite avant tout concrétiser avec Yamaha, Alvaro Bautista sait que le présent se conjugue d'abord sur le mode d'un quart de litre qu'il serait de bon ton de quitter avec un titre.
De l'Espagne est venue une première indication assez fiable de ce que sera le niveau d'une Moto2 par rapport à une GP250, ces deux motos aux données techniques bien différentes devant se partager l'antichambre du Moto GP dès l'année prochaine.
Sete Gibernau, trente six ans, va faire son retour dans le paddock du Moto GP après s'être fait rafistoler sa clavicule endommagée dans une chute subie au Mans. Une péripétie qui l'avait forcé à déclarer forfait pour le Grand Prix d'Italie.
Honda et Pedrosa vont sérieusement se parler au lendemain du Grand Prix des Pays Bas qui se déroulera à la fin de ce mois de juin sur le tracé d'Assen. L'étape batave marquera en effet le lancement des négociations entre les deux parties qui se détermineront à l'issue sur l'opportunité de poursuivre leur collaboration et selon quelles conditions.
La Hongrie a la chance d'avoir deux écuries en Grand Prix, la catégorie quart de litre abritant en effet le bien connu team Toth que la structure Balatonring, greffon de la nébuleuse Aspar, est venue rejoindre cette année. Mais cette saison est placée sous le signe de la crise.
Le Moto2 n'a pas encore son règlement gravé dans le marbre puisque personne n'est en mesure à ce jour de produire un papier exposant article par article les fondations de cette discipline, mais déjà, les acteurs techniques majeurs se positionnent pour en être.
La performance avait laissé tout le paddock septique tandis qu'elle n'impressionnait pas plus que ça son auteur. Et pour cause, les 349,288 km/h attribués à Dani Pedrosa au bout de la ligne droite du tracé du Mugello étaient mis par les observateurs sur le compte d'un radar mal étalonné, donnant plus de deux km/h aux vitesses de pointe enregistrées, ce soupçon étant par ailleurs étayé par les données des équipes relevées à partir du muret des stands.
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