Paolo Campinoti est l'homme qui est aux commandes de l'équipe Pramac qui, tout comme Tech'3 avec Wudy, a eu le déplaisir de constater les dégâts collatéraux d'une crise financière qui prend des tours de marasme économique.
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Les grandes manœuvres pour faire face au retrait brutal de Kawasaki du plateau d'un Moto GP dangereusement réduit à dix sept motos sont lancées. Jorge « Aspar » Martinez vient ainsi d'annoncer qu'il avait reçu un coup de fil directement de la Dorna pour ressusciter son projet parmi l'élite.
Le retrait de Kawasaki du Moto GP laisse la discipline dans une situation délicate avec seulement quatre constructeurs engagés, mais aussi quelques dix sept motos survivantes, soit un effectif qui ne cadre pas avec la feuille de route laissée par la FIM à la Dorna, exigeant un minimum de dix huit machines.
La mauvaise série se poursuit pour un Moto GP dont le paddock semble s'effiler à vitesse grand V depuis qu'il ne compte plus que quatre constructeurs et dix sept motos. L'année 2009 démarre donc mal pour une élite qui sort des fêtes avec la gueule de bois.
Dire qu'il y a actuellement le feu à la maison Moto GP relève en ce tout début d'année de l'euphémisme. Des sponsors qui quittent le navire, un autre au silence assourdissant qui fait trembler Suzuki, et le retrait d'un constructeur, Kawasaki, qui a fait plonger l'effectif en dessous des dix huit motos exigées par le cahier des charges posé par la FIM pour avoir le label "Championnat du Monde".
L'année 2008 s'est terminée avec le retrait de Kawasaki du Moto GP, l'exercice 2009 débute avec le départ d'un gros investisseur titre du paddock de la Dorna, l'opérateur Alice. L'enseigne est, de fait, la seconde étiquette d'envergure à remballer les gaules.
2008 se termine, pendant que la France grelotte, une bonne raison de se revoir, bien au chaud, une vidéo d'une bonne série de gamelles. Nous conviendrons que les balles de paille n'est pas la meilleur des sécurités pour les pilotes.
C'est le scénario que beaucoup redoutaient. Le Moto GP vient à son tour d'être frappé par la conjoncture économique difficile. Ce choc risque bien d'avoir suffisamment de résonance pour ébranler sérieusement une discipline qui, soudainement, prend des aspects de château de cartes.
Au début du mois, les pontes de Kawasaki avaient clairement signifié à Ichiro Yoda, boss des Ninja en Moto GP, que le temps n'était plus à participer. En 2009, la ZX-RR devait gagner ou disparaître. Ce soir, force est de constater que le compte à rebours n'a pas eu besoin de commencer.
L'année du Moto GP se finira donc sur un goût amer, celui du retrait des verts. La crise s'invite brutalement parmi une élite de la vitesse moto qui se préparait à réveillonner. Carmelo Ezpeleta peut trembler, son plateau, si douloureusement monté à dix neuf vient de redescendre à dix sept.