C'est la question que l'on peut légitimement se poser après que l'Australien à la Kawasaki, qui tire ses dernières cartouches en Moto GP avant de rejoindre le mondial Supersport, ait signé le meilleur chrono de la dernière séance libre, avant la qualification.
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Après l'annonce de KTM de quitter la 250 et de sérieusement alléger son programme en 125, après que Kawasaki ait annoncé que, finalement, de troisième machine il n'y aura point, au risque de frustrer certains investisseurs qui pourraient bien quitter le milieu, c'est justement un des ses sponsors qui s'interrogent sur la suite de son implication en Moto GP.
Malgré une nouvelle chute le matin, l'entame du meeting de Sepang s'est déroulée dans de bonnes conditions pour Randy de Puniet, qui doit affronter les éléments malais toujours autant diminués par sa blessure au bras. Heureusement, sa cabriole a été sans conséquence physique et le pilote LCR peut être satisfait d'avoir bouclé cette première journée dans les dix premiers.
Seulement dix septième à l'issue de la première séance libre de ce Grand Prix de Malaisie du Moto GP, Dani Pedrosa a terminé la journée à une bonne cinquième position, plus en phase avec son rang et son matériel.
La première journée passée à Sepang a révélé que les Ducati souffraient de leur train arrière qui, obstinément, ne se résout pas à donner toute la stabilité et la motricité nécessaires pour défier véritablement le chrono.
Valentino Rossi a tenu à prévenir les décideurs du Moto GP qu'il serait de bon ton que les pilotes soient consultés pour déterminer les prochaines règles qui régiront l'ère du manufacturier unique, dans lequel l'élite de la vitesse moto va rentrer dès 2009.
Il n'a pas encore pris ses quartiers au sein du HRC, mais il sait déjà qu'arriver dans une écurie officielle comme équipier d'un Pedrosa bien installé dans les murs, ce ne sera pas facile. Andrea Dovizioso n'est pas dupe, ni ne veut la polémique, mais à la question de savoir quels sont ses sentiments sur cette future cohabitation, il se veut tout simplement réaliste.
La nouvelle est tombée et comme on pouvait le craindre les tergiversations sur une troisième Kawasaki, serpent de mer avec qui la Dorna se bat depuis pas moins de deux ans pour espérer étoffer enfin son maigre plateau, ont eu raison des bonnes intentions que Jorge Martinez était pourtant prêt à financer.
Si le matin a été dominé par Rossi, l'après midi a été l'apanage d'Edwards tandis que ce sont toujours deux Yamaha que l'on trouve aux deux premières places. L'Américain répond ainsi favorablement à un Hervé Poncharal qui lui a fait remarquer que si lors des neuf premières courses de l'année, il a signé deux podiums, il n'a enregistré qu'une septième place comme meilleur résultat lors des courses suivantes.
Yamaha a marqué de son empreinte le début des hostilités du Moto GP en Malaisie en positionnant pas moins de trois de ses M. 1 parmi les quatre premiers. A la tête de cette charge des trois diapasons on trouve bien sûr Valentino Rossi qui, sur une piste sèche mais encore un peu glissante des averses de la veilles a été le seul à descendre sous la barre des 2'03 au tour.