Pour l'instant rien ne se voit mais ce qui vient de se jouer dans les coulisses de la compétition moto aux Etats-Unis ne devrait pas tarder à faire bouger les lignes partout de part le monde. L'onde de choc de la nouvelle conjoncture américaine risque en effet d'atteindre à la fois le mondial Superbike des Flammini et le Moto GP de Carmelo Ezpeleta dès 2009.
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Voilà le cri du coeur lance depuis la Chine par Colin Edwards, pilote Tech'3 Yamaha aux côtés de James Toseland. Mis là après une période en binôme avec Rossi dans le team officiel, il avait été convenu bien avant l'entame de la présente saison que la "Tornade texane" livrait cette année son dernier souffle, comme une représentation ultime le temps de refaire ses bagages et rentrer chez lui, aux States, où l'attendrait le championnat AMA Superbike.
Valentino Rossi arrive en Chine avec la ferme intention de remporter sa première victoire de la saison. Certes, cette intention est évidement réitérée à chaque Grand Prix, mais cette fois il y a comme une urgence et une nécessité.
A compter de 2009, la grille de départ du GP125 sera constituée d'une toute nouvelle équipe portant les espoir d'un tout nouveau constructeur. Une nouvelle intéressante dans une période où le règne du deux temps est compté dans les catégories intermédiaires du Moto GP. Et pourtant, une nouvelle structure tentera l'aventure.
Dans sa préparation pour un Grand Prix de Chine où il espère bien ouvrir son compteur de victoires cette saison, et, par la même occasion, sa première concrétisation avec Bridgestone, Valentino Rossi est revenu sur la forme actuelle du manufacturier Michelin qui a déjà remporté deux Grands Prix cette année.
Dimanche, en Chine, John Hopkins prendra le départ de son centième Grand Prix dans une catégorie reine qu'il côtoie depuis déjà 2002. A 25 ans, on ne peut pas encore le classer parmi les vétérans, mais le combatif anglo américain a fait sa trace et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
En visite à Barcelone pour le Grand Prix de Formule 1 d'Espagne, et en admiration devant le héros local, Fernando Alonso sur lequel il a déclaré qu'il avait « de la magie dans les mains », Jorge Lorenzo en a profité pour donner des nouvelles sur sa convalescence après son opération de l'avant bras au lendemain de sa première victoire en Moto GP à Estoril.
Si l'adage veut que ce soit dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes, chez Ducati, on préfère ne pas y prêter attention pour ce qui est de sa recette appliquée en Moto GP.
Alors que la rumeur de l'autre côté des Alpes laissait entendre que la « vieille garde » de Ducati, composée de Bayliss et de Biaggi, serait éventuellement mobilisée autour du chevet d'une GP8 qui a perdu, en deux Grands Prix, de sa superbe.
Il fut une époque où les deux temps faisaient régner la terreur dans le secteur des sportives. Il faut dire que le compétition, au siècle dernier, faisait la part belle à cette technique. Puis les normes de pollution et de consommation de plus en plus draconiennes ont fini par avoir raison de l'espèce.