Voilà un DVD qui plaira aux amateurs et passionnés de Moto GP. Il contribuera à compléter votre collection d'images inoubliables des derniers Grands Prix ou remplacera vos vieilles VHS enregistrées sur le pouce.
Toute l'actualité Moto GP
Il faut bien le dire, le couple Rossi-Michelin connaît rarement des revers. On peut même dire que c'est un ménage heureux. Si bien que lorsqu'il y a une anicroche, les conséquences s'en ressentent immédiatement et la frustration est impitoyable.
Voilà le sentiment de l'inoxydable John Hopkins sur cette course turque délurée. Une vraie bataille d'enragés, où il n'a pas laissé sa part au chien, malgré un poignet qui lui fait souffrir le martyr. Un chemin de croix qu'il a décidé d'arpenter sans sourciller jusqu'à la fin d'une saison qu'il veut courir dans son intégralité, refusant l'opération qui le soulagerait.
On a eu peur pour lui et pour la bataille au Championnat. Pris dans le carambolage du départ, il s'était pourtant tout de suite relevé avant de s'asseoir sur le bord de la piste, demandant l'aide des commissaires. Au final, et après examen, si Dani a été réellement chiffonné, il n'a pas subit de dommages rédhibitoires.
Si, en Moto GP, la lutte a été acharnée, pour les pilotes de 250, ce qui s'y est passé relève de la pure anecdote. Bienvenu au pays du « fight », où les carénages ont tout intérêt à être bien arrimés et les genoux et les coudes, en paquet, rentrés. Bautista, Dovizioso et Lorenzo nous ont encore offert une sacrée démonstration.
Si Randy a pu profiter de cette course atypique pour signer son meilleur résultat, et Sylvain, de nouveau marquer un point, Alexis Masbou a quant à lui connu la même déconfiture qu'Olivier Jacque. Seul représentant tricolore dans la plus petite catégorie u monde des Grand Prix en lice, suite à la blessure de Di Meglio, le sociétaire du team de la FFM n'a pas connu un week end positif.
A 13 tours de l'arrivée, la relation entre Valentino Rossi et Toni Elias prend définitivement un autre tournant. Voilà, sous vos yeux, la manœuvre tant décriée. Une manœuvre qui, pour Davide Brivio, manager de Yamaha aurait mérité au moins un avertissement.
Un autre point pour Sylvain Guintoli qui est passé maître dans l'art d'accommoder son apprentissage de la catégorie reine de la Vitesse des miettes laissées par ses adversaires. Un accrochage collectif au départ dans lequel il fait office de victime collatérale, puis il se relance pour assurer le point de quinzième position.
On le sait, Nikolett Kovacs était une wild card de la catégorie 125 au Grand Prix de Turquie. Une apparition fraîche et sympathique qui, malheureusement, n'a pas passé le stade des qualifications, n'ayant pas réussi à franchir la barre des 107 %. Mais cette opération a été l'occasion de découvrir cette hongroise de 24 ans, de 1m60 et 46 kilos.
Le Grand Prix de Turquie a été riche en rebondissements, et même en polémiques. Un qui ne s'est pas posé de questions sur sa responsabilité, c'est notre Olivier Jacque, tout contrit de sa responsabilité de ce désastre effeuillé sous vos yeux.