Que le plateau 125 se rassure, la nouvelle Aprilia n'est pas encore tout à fait invincible. La preuve, elle s'est faite battre par l'ancienne lors de cette dernière manche de Valence. Mais c'est parce qu'elle y a connu un souci technique qui l'a entravée vers la mi-course.
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C'est une sacrée saison qui vient de s'écouler. Dont le sentiment pourrait être le suivant : si on peut s'accorder sur le fait que si Hayden avait été sur la M1 et Rossi sur la RC211V, le championnat aurait été plié depuis belle lurette, on ne peut pas dire que l'Américain a eu son titre au rabais.
Voilà une course historique dont on va longtemps parler dans les chaumières. Car non seulement ce Grand Prix de Valence a décerné le titre de Champion du Monde de la catégorie Moto GP, mais il a, en plus, été remporté par le nouveau Champion du Monde de Superbike. L'histoire est cocasse.
La superbe finale que l'on attendait a eu lieu. Et elle a rendu son verdict, avec une victoire incroyable du Champion du Monde Superbike 2006, Troy Bayliss, et la consécration d'un Nicky Hayden qui n'a pas craqué. Comme un champion, il a fait le départ qu'il fallait pour se positionner dans les trois premiers et finir sur la dernière marche du podium derrière les deux Ducati.
Paolo Campinoti est le boss du groupe industriel Pramac. Partenaire du team D'Antin, il a observé ces dernières saisons le milieu du Moto Gp et a décidé de passer la vitesse supérieure pour les exercices futurs. Plus question de faire de la figuration, rejoindre le haut du classement, telle est l'ambition.
Bouleversement de l'échiquier du Moto GP, cataclysme au sein du HRC, coup fumant de Kawa ? Que nenni, car un Hayden peut en cacher un autre. Si, le lundi suivant cette finale palpitante de Valence, une ZXRR sera chevauchée par un Hayden, il aura pour prénom Roger, et non Nicky.
Alberto Strazzari et Nicola Casadei, pontes de la marque transalpine l'ont annoncé, Malaguti ne sera pas du mondial 125 en 2007. Une usine, donc, se retire, une aventure qui avait débuté en 2003 pour Malaguti. Des débuts encourageants, des pilotes qui ont su s'affirmer, mais une stagnation têtue par la suite, avec cette incapacité à sortir régulièrement du top 10.
En 1'35 109, le pilote KTM Aoyama a réglé la pole de cette dernière épreuve de la saison. A comparer avec les 1'35 450 de son dauphin Lorenzo, on ne peut que constater la pleine forme de la mécanique autrichienne. Reste que Jorge gère sa course vers le titre, avec De Angelis qui le suit comme son ombre.
Dans son Espagne natale, le Team Aspar Martinez n'a pas fait dans le détail. Les quatre meilleurs temps qui signifient autant de meilleures places sur la grille. Impossible de faire mieux. En tête, bien sûr, l'ogre de victoires et tout juste Champion du monde Alvaro Bautista, devant les autres Aprilia de Faubel, Gadea et Pasini.
Valentino Rossi a pris un ascendant psychologique sur son rival Nicky Hayden dans la conquête du titre suprême. Alors que l'Américain, qui compte huit points de retard, doit gagner, le « Doctor » a signé une probante pole en satellisant l'ancien record de l'exercice détenu par Gibernau depuis l'an dernier.