Valentino Rossi avait chuté au Japon et le voilà second en Australie une semaine après. Ceci alors que sa jambe a été opérée d’une double facture il y a quatre semaines. Qui plus est, il a joué la victoire dans un peloton de furieux allant au contact. Une bataille de chiffonniers dont e pilote de 08 ans s’est délectée, en montrant qu’il savait aussi jouer à ce jeu-là. Sinon, il serait resté à la maison !
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Durant ce Grand Prix d’Australie viril Johann Zarco s’est un peu plus révélé à ses adversaires et encore un pu plus à lui-même. Au bilan, le voilà quatrième à un rien du podium, mais la manière dont il a vécu cette course l’a fait entrer dans une autre dimension. Il le reconnaît lui-même tandis que ses concurrents savent à présent définitivement de quel bois se chauffe le Français. En attendant 2018, le voilà avec le statut acquis de meilleur débutant de l’année.
Ce Grand Prix d’Australie sentait la poudre et il ne nous a pas déçus. Entre les cinq premiers, la bataille été viril mais correcte, une dureté dont les cuirs et les motos portaient les stigmates au parc fermé. Celui-ci était composé d’un Márquez radieux et en route vers le titre mondial, un Rossi épanoui, un Viñales mi-figue mi-raisin et un Zarco qui a loupé le podium de peu mais qui a été un bel animateur d’une épreuve débridée.
Ayant terminé son vendredi à Phillip Island avec le sentiment de pouvoir jouer un bon coup, Andrea Dovizioso se retrouve seulement onzième sur ma grille de départ du Grand Prix d’Australie en faisant le point sur son samedi. Une affaire d’autant plus mauvaise que, pendant ce temps, Marc Marquez, son rival d’un championnat qui les sépare de 11 points a réussi la pole position. Mais impossible n’est pas Dovizioso…
Après avoir raflé la pole position au Motegi, qui suivait celle d’Assen, Johann Zarco s’offre la première ligne à Phillip Island. Un troisième temps probant, une semaine après le Japon. Le Français s’abonne aux avant-postes et le voilà dans d’excellentes dispositions pour quitter l’Australie avec le statut acquis de meilleur débutant de la saison. Il lui faudra en effet pour cela finir au moins sixième. Et si le pilote Tech3 Yamaha faisait même encore mieux ?
Marc Márquez a signé s quatrième pole position consécutive à Phillip Island et sa septième de la saison. Il tentera demain, dimanche, de transformer ces belles dispositions en sixième victoire de l’année, ce qui lui permettrait de prendre un avantage certain au championnat sur un Dovizioso qui ne s’élancera que onzième. Certes, mais en 2014 et 2016, il était parti en tête pour ne pas voir l’arrivée…
Loris Baz a fait du mieux qu’il pouvait ce samedi en Australie marquée par la redoutable séance qualificative. Sur un tracé de Phillip Island sous la menace constante d’une pluie qui a épargné le déroulé des opérations, le Français s’est qualifié juste derrière l’officiel Ducati Jorge Lorenzo. Et devant Danilo Petrucci sur l’autre GP17. Ceci alors que notre tricolore a une GP15. Certes, mais…
La météo était un facteur redouté pour cette seconde journée du Grand Prix d’Australie dont le fait majeur était les qualifications. La pluie a en effet joué au chat et à la souris avec les pilotes. Mais elle a eu la délicatesse de ne pas perturber la décision de la mise en grille. Crest Marc Marquez qui dominé son sujet pour prendre sa septième pole-position de l’année. Il devance un Viñales qui joue sa dernière carte pour rester en lice pour le titre et un Johann Zarco décidément devenu incontournable aux avant-postes.
Au Japon la semaine dernière, il a été étincelant sur une piste aimée de la Ducati. L’Australie était prévue comme bien moins favorable pour la GP17. Un pronostic vérifié par le onzième temps de Lorenzo et la dix-septième performance de Danilo Petrucci au terme de ce vendredi à Phillip Island. Certes, mais DesmoDovi est, cette année, comme habité le démon de Casey Stoner. Ce dernier en 2007 ramenait le titre pour les rouges.
Phillip Island était annoncé comme le terrain de jeu d’un Marc Márquez qui a effectivement commencé sa prestation en tête. Mais dès l’après-midi australien, la concurrence a réagi et si l’on excepte la surprise Aleix Espargaró et Aprilia qu’il faudra confirmer, on a pu constater que ce diable de Dovizioso avec sa Ducati était encore bel et bien là. Pour peu que la météo s’en mêle encore, voilà qui promet une nouvelle belle bataille, une semaine après celle, épique, du Japon.