Attention, sujet sensible. Certains voudraient accélérer un processus qui nous amènerait à rouler sur les routes secondaires à 80 km/h au lieu de 90. D'autres aimeraient bien ralentir l'idée tandis qu'un récent sondage montre à nos dirigeants qu'ils seraient mal avisés de confondre vitesse et précipitation.
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La mortalité routière est repartie à la hausse. De quoi s'interroger sur les causes en essayant d'élever le débat au-dessus d'un réflexe pavlovien d'associations intéressées qui ne voient que la vitesse comme source de tous les maux. Et la multiplication des radars et de la répression comme seuls remèdes.
Nouvelle année, ne signifie pas forcément du changement. C'est ce que subit la sécurité routière pour ce premier mois de l'année sur l'accidentologie. Les tendances sont de nouveau à la hausse avec 263 personnes tuées pour janvier 2015,c'est 12% de plus qu'à la même période l'année dernière.
Alors ça commence comme ça : « Combien de temps ? Combien de temps allons-nous continuer ? Continuer à croire que 100 blessés graves par jour ce n'est pas si grave que ça ? Continuer à croire que réparer les corps peut suffire à réparer les vies ? ,… ». Ce futur spot donne le ton dès le départ.
Hier lundi, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a révélé un plan gouvernemental destiné à lutter contre une mortalité routière repartie à la hausse. Une tendance inédite après 12 ans de baisse. On déplore 3. 388 tués sur les routes en 2014, soit 120 de plus qu'en 2013.
On est certes loin des 18. 000 morts que la France relevait sur ses routes en 1973. Mais les 3. 388 tués sur les routes en 2014 restent insupportables et ce d'autant plus qu'ils sont 120 de plus par rapport à 2013 à avoir vécu leurs derniers instants dans une voiture, sur une moto, un scooter, un vélo ou en traversant la chaussée.
Avec une hausse historique de 4% de la mortalité sur les routes en 2014 après des années de baisse, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve se retrouve au pied du mur au sujet de la Sécurité Routière.
Voir et être vu, c'est sans doute la base des relations quotidiennes entre la voiture et la moto sur la route. Le deux roues motorisé a beau évoluer avec le phare allumé, il reste rapide, vif et compacte si bien qu'il peut toujours surprendre l'automobiliste anesthésié par le confort de son habitacle qui lui donne qui plus est moult occasions de se distraire.
Elle était réclamée et elle va être expérimentée. La circulation inter-files pour les motos et autres scooters était jusque là simplement tolérée mais elle coulait de source lorsque, dans une circulation paralysée, il devenait évident de vouloir profiter de l'encombrement limité de son deux roues motorisé.
Cela fait un an maintenant que le périphérique parisien s'est vu passer de 80 km/h à 70 km/h. Dans un but de diminution de bouchons, de pollution et de bruit, les premiers bilans commencent à se dresser. Pour la Préfecture de police de Paris, ils sont plutôt positifs.