Toyota : encore des soucis aux États-Unis
Ce n’est la joie en ce moment du côté de Toyota aux États-Unis. La marque japonaise doit faire face à ses errements dans une conjoncture où le moindre écart d’un constructeur automobile est recherché pour mieux être monté en épingle. Le consommateur est aux aguets et a les moyens de se défendre. Il faut donc réagir au quart de tour. Ce que Toyota a fait.
À peine a-t-il commencé à délier les cordons de sa bourse pour en sortir 3,4 milliards de dollars que Toyota se voit contraint à l’impression de convocations dans ses concessions pour une vague de rappels. Le premier cas, qui plombera ses comptes, concerne le solde des recours collectifs aux États-Unis accusant certains de ses véhicules de type pick-up d'être mal protégés contre la corrosion. Le second vise un monospace de sa gamme.
Il s'agit de 744 000 Toyota Sienna fabriquées entre 2011 et 2016 souffrant d'un risque d'ouverture inopinée de la porte latérale. Le moteur de la porte latérale électrique peut surchauffer et déclencher le mécanisme d'ouverture de la porte si celle-ci n'est pas verrouillée, y compris lorsque le véhicule est en marche.
Autant de faits qui entachent la réputation de fiabilité que s’était acquise celui qui lutte chaque année avec Volkswagen pour le statut de premier constructeur mondial. Une image écornée déjà en 2010 avec des véhicules hybrides Prius qui souffraient d'accélération intempestive. Ce qui avait obligé Toyota à une campagne de rappels.
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