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2. Un moment avec l’enseignant

Présentation et renseignements

Interview aurait été un bien grand mot, nous avons en vérité passé du temps à discuter avec une question de-ci de-là, et c'est sous forme question-réponse qu'il était le plus simple de remettre ce long moment par écrit.


De quels horizons arrivent vos élèves ?


Les élèvent viennent du collège, 3ème générale, on peut dire qu'une bonne moitié sont passionnés par la moto, un désir souvent déjà ancien, pour d'autres, l'échéance de l'orientation arrive et avec la moto, ils trouvent une voie qui les intéresse, d'autres n'ont pas le niveau de poursuivre l'enseignement général et la moto faisant un peu rêver, ils se retrouvent ici.


Vous arrive-il d'avoir des élèves au bord de l'échec scolaire qui se relancent chez vous ?


Oui, nous avons quelquefois des élèves en difficulté qui trouvent dans ce domaine professionnel une finalité et qui comprennent qu'il faut faire du français, des mathématiques, des sciences physiques, avant certains n'en voyaient pas l'utilité, là c'est un facteur déclenchant. Dans ce cas, c'est toujours une belle satisfaction supplémentaire pour toute l'équipe.


Géographiquement, vous recrutez jusqu'où ?


Il y a des élèves de Paris, Rouen, Chartres, de toute la Normandie, la Mayenne, l'Ille et Vilaine, jusqu'à Angers, Château Gonthier et Rennes.


Sur l'académie de Caen, nous sommes le seul établissement à proposer ce diplôme dans l'éducation Nationale.


Combien il y a-t-il d'élèves par section ?


Une quinzaine ici aujourd'hui, nous sommes équipés pour accueillir 20 élèves. En atelier, le maximum c'est 10 élèves, nous travaillons en classe dédoublée.


Le débouché est-il assuré pour le moment ?


Oui, l'élève sérieux qui veut travailler, s'il souhaite changer géographiquement, il trouve rapidement. Je constate hélas que les meilleurs ne sont pas rémunérés à leur juste valeur, ils s'en vont ou font autre chose, c'est regrettable. Un concessionnaire nous a demandé récemment les coordonnées d'un élève libre pour un emploi, nous n'avons pas pu lui en donner, nous n'avions personne à lui indiquer.


Un BTS existe-t-il à la suite de ce Bac Pro ?


Il existe un BTS depuis deux ans, mais il est axé de par son programme sur la gestion, pour des élèves qui souhaiteraient gérer une affaire. Techniquement, il n'y a rien de bien supérieur. Certains peuvent faire une année supplémentaire à Le Mans Sud, une école logistique-compétition, nous avons eu cinq ou six élèves à le faire.


Comment faites-vous avec la complexité des motos pour donner les connaissances nécessaires ?


Nous avons en quelques modèles, la quasi-totalité de ce qui se trouve sur les motos. La moto est arrivée à l'injection après l'auto, on trouve des gestions de ralenti avec des électrovannes pilotées par des moteurs pas à pas, des pots catalytiques, des sondes Lamda, nous avons ce qu'il faut. En ce qui concerne certaines techniques très récentes, nous leurs donnons des connaissances de base assez solides pour qu'ils sachent faire face aux problèmes, être capables de réfléchir, de comprendre, le matériel est accompagné d'une documentation complète. Intervenir c'est suivre une procédure à la lettre.


Vous avez des élèves à se diriger vers la compétition de haut niveau ?


Nous avons eu Jean-Baptiste Forveille qui a suivi Pierre Alexandre Renet en championnat du monde de motocross chez NGS, il fait maintenant de la préparation pour son propre compte. On a eu aussi Adrien Lesaulnier qui a travaillé en vitesse avec Alexis Masbou et le regretté Shoya Tomizawa, il avait fait Le Mans Sud, il fait de la prestation, il travaille pour lui. C'était quelqu'un de très brillant, depuis 10 ans, il a été mon meilleur élève.


Comment se retrouve-t-on prof de mécanique moto ?


C'est une longue histoire…. J'ai fait de la moto dans les champs vers mes 12-13 ans avec une 175 Motobécane. Puis sur la route plus tard avec une 125 Honda.


A 18 ans, après le permis moto je me suis acheté une Triumph Bonneville, puis en 78 je me suis acheté une 850 Norton Commando.


J'ai fait une formation de mécanique générale, puis une spécialité « moteurs à combustion interne » à Saumur. En 81, voulant apprendre l'Anglais, je suis parti deux ans en Australie, j'ai travaillé chez quelqu'un qui faisait Kawasaki et Suzuki puis chez un autre qui ne faisait que de la moto Anglaise.


Je suis rentré m'installer du coté des Sables d'Olonne, j'avais d'un coté la motoculture et de l'autre les motos Anglaises, Norton, Triumph et BSA. J'ai arrêté mon activité qui devenait difficile et j'ai répondu à une annonce pour venir ici. Je me suis présenté et j'ai passé le concours.


On sent comme un brin de passion, merci de nous avoir reçu.


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