Un péage sans aucune barrière va être testé sur l'A4
Dès janvier, plus aucun conducteur n'aura à s'arrêter aux gares de péage de l'échangeur 38 sur l'A4. Un portique doté de caméras et capteurs remplacera les barrières.
On connaît déjà le bien pratique badge télépéage, qui permet de s’acquitter de son péage sans avoir à ouvrir sa fenêtre, voire à s'arrêter pour les voies 30 km/h. La Sanef va plus loin, en testant à partir de janvier 2019 un péage sans aucune barrière (il y en a encore pour les badges). Selon la société, c'est une première en France. Elle se trouvera sur l’autoroute A4, au niveau de l'échangeur 38, dans le département de la Moselle.
La gare de péage du futur est un portique truffé de capteurs et caméras. Ceux-ci scanneront la plaque d'immatriculation du véhicule et détecteront son gabarit, pour déterminer le montant du péage en fonction de la classe.
Le badge classique Bip&Go restera valable. Mais ceux qui n'en ont pas et font ce trajet assez régulièrement devront s'équiper d'une étiquette à puce RFID, à acheter à l'avance sur Internet ou à une borne placée à l'entrée de l'autoroute. L'étiquette se collera sur le pare-brise. Dans ce cas-là, elle fonctionnera comme une carte pré-payée, avec un montant crédité qui sera petit à petit débité. Ceux qui n'auront pas de crédit ou qui n'auront pas de puce ne seront pas bannis de l'autoroute : ils recevront une facture à leur domicile. Les resquilleurs qui ne la régleraient pas, identifiés avec leur plaque d'immatriculation, auront une amende.
Pour la Sanef, le but est de fluidifier un péage très encombré, qui crée parfois des longues files d'attente sur l'autoroute. D'ailleurs, il arrive que la société lève les barrières très ponctuellement pour éviter un bouchon trop dangereux. Ici, le flux sera continu.
Le prix du péage ne baissera pas, alors que le coût de la main-d’œuvre diminuera (il y a cinq employés chargés du péage à ce niveau, mais ils seront réaffectés ailleurs).
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