Vente Bonhams 2017 au Grand Palais: de belles italiennes...

Ce jeudi 9 février 2017, Bonhams vous propose sa grande vente aux enchères de véhicules anciens ou d'exceptions. Profitant de l'évènement majeur de ce début d'année pour tout amateur d'engins roulants, à savoir le Salon Rétromobile (du 8 au 12 février à la Porte de Versailles), elle précède d'une journée l'autre grande dispersion organisée par Artcurial au sein de ce salon.

C'est maintenant une habitude, chaque année, dans le cadre du Salon Rétromobile qui se tient traditionnellement début février à la Porte de Versailles, les passionnés de véhicules anciens ont droit à deux ventes aux enchères: une à l'intérieur même du salon, et une autre prenant ses quartiers au Grand Palais. Intéressons nous d'abord à cette dernière.

C'est donc ce jeudi 9 février, sous la verrière du Grand Palais, que Bonhams attend les collectionneurs pour ce qu'ils appellent: "Automobiles, Motos et Automobilia d'exception: Les Grandes Marques du Monde au Grand Palais".

Le catalogue, de presque 400 pages, est comme d'habitude sublime et l'on se dit en le découvrant que cela nous promet une belle sélection de deux roues... Que nenni... A peine une quinzaine de motos seront disponibles dans cette dispersion. Difficile d'identifier le malaise (si malaise il y a?...). Et n'espérez pas vous rattraper le lendemain puisque la vente Artcurial ne proposera qu'une dizaine de machines...

Ceci dit, si vous êtes un amateur de motos italiennes, vous aurez la possibilité de vous faire plaisir puisqu'elles composent les deux tiers de cette vente.

Dans un ordre chronologique, vous avez tout d'abord cette Gilera 500cc Gran Sport de 1939. Entièrement restaurée par des spécialistes basés à coté de Milan, cette performante italienne attend entre 25 000 et 30 000 euros.

Gilera toujours avec cette 175cc Rossa Extra de 1957 restaurée et annoncée comme étant en bon état. Immatriculée en Autriche et ayant passé un contrôle technique, cette machine est estimée entre 6 000 et 9 000 euros.

En 1972, Paul Smart s'impose à Imola au guidon d'une Ducati 750cc d'usine. La machine proposée ci-dessous est une réplique exacte construite en 1976 et utilisant un moteur d'usine (40 000 à 50 000 euros).

Si cette autre Ducati est également de 1972, cette base de 750 Sport, qui s'est présentée sur les différentes grilles de départ du Championnat Italien réservé aux moto de production, a été améliorée au fil des années. Restaurée en 2012 sous l'œil de Reno Leoni, cette performante machine est estimée entre 30 000 et 40 000 euros.

Encore une machine d'usine avec cette Ducati 750 SS de 1974 commandée par le père du pilote italien Oscar La Ferla. Restaurée en 2011, seuls le carénage et le dosseret de selle ne sont pas d'époque mais les pièces d'origine sont fournie avec la moto. Cette bête de course est évaluée entre 60 000 et 70 000 euros.

Ducati toujours, mais uniquement pour le moteur puisqu'il s'agit ici d'une Bimota, mais pas n'importe laquelle: une DB1R. Et c'est cette dernière lettre qui fait toute la différence. Cette machine a été fabriquée par l'usine pour participer au Championnat Formule 1 Moto au milieu des années quatre-vingts. On estime que moins de dix exemplaires sont sortis de l'usine. Entièrement restaurée, comptez entre 40 000 et 50 000 euros.

Plus accessible, le lot 208 vous propose cette Ducati 851 Strada de 1988 avec seulement 24 000 kilomètres à son compteur. Equipée de roues de 17 pouces, elle est annoncée comme étant en excellent état (9 000 à 12 000 euros).

Le Graal pour tout passionné, posséder une moto de Grands Prix homologuée pour la route. C'est le cas ici avec cette Ducati Desmosedici RR de 2009 "raide neuve". Quant à être capable de maîtriser la belle (ou la bête) sur routes ouvertes... (50 000 à 60 000 euros).

On termine cette page italienne avec une MV Agusta F4 1000 R de 2010. Le carénage a eu l'honneur d'une dédicace de Giacomo Agostini, et les deux propriétaires de cette machine n'ont que très peu profité de ce bijou puisque le compteur affiche moins de 6 000 kilomètres.